Retraites : les syndicats refusent de “tourner la page” (communiqué intersyndical)

Les organisations syndicales de l’éducation ne se rendront pas aux réunions qui étaient prévues ou seront programmées à l’agenda social ces deux prochaines semaines.

Les organisations refusent de “tourner la page” en discutant avec l’exécutif d’autres sujets que le recul de l’âge de la retraite à 64 ans et l’allongement des durées de cotisation, objets de contestation par des millions de grévistes et manifestants, parmi lesquels de nombreux personnels de l’éducation, depuis maintenant plus de 3 mois.

Les organisations syndicales n’abdiquent cependant pas de la défense des intérêts immédiats des personnels dans leurs échanges avec l’administration pour qu’aucune décision défavorable n’intervienne dans la période.

Par ailleurs, le président de la République, dans son allocution, a prétendu ouvrir de nouveaux chantiers dont beaucoup concernent l’éducation. Là encore, que ce soit sur la réforme du lycée professionnel ou sur le dossier salarial en continuant de proposer un “pacte” inadapté, l’allocution du président de la République a plutôt confirmé les inquiétudes que joué l’apaisement. Qu’il ne compte pas sur nous pour l’aider à “passer à autre chose” en venant discuter de ses réformes !

Les organisations appellent à réussir un premier mai populaire et massif pour continuer à s’opposer à la réforme des retraites.

« Revalorisation » : 1 an d’annonces pour ça !

Le SNALC a pris connaissance des annonces faites par le président de la République sur la rémunération des enseignants.

Pour le SNALC, on est très loin du compte. La promesse de campagne n’a été tenue ni sur le temps (septembre au lieu de janvier), ni sur le montant. On est très loin des 10 % annoncés, puisque la hausse est d’environ 100€ net par mois (92€ pour les enseignants du second degré) pour la grande majorité des collègues. Or, nous ne gagnons pas 1000€ par mois à partir de l’échelon 8…

Si le SNALC a pu constater que le ministère a fait évoluer la répartition de son enveloppe dite « socle » afin de la rendre un peu plus équitable, il rappelle qu’il en faudrait encore 8 ou 9 comme celle-ci afin de nous payer à la hauteur de notre niveau de concours, de notre niveau d’études, de nos responsabilités et de la difficulté de nos conditions de travail.

Lire la suite