Le bonheur est dans le Préau

Dans l’actualité particulièrement morose de notre ministère, prenons le parti de positiver –une véritable gageure – en explorant la plateforme Préau. Créée en 2021 pour honorer l’engagement n°5 du Grenelle de l’Éducation, « bénéficier de nouveaux avantages sociaux », cette association, propose des prestations culturelles, sportives et de loisirs, aux actifs comme aux retraités. D’abord payante, elle est désormais gratuite. Explorer ses richesses pour sortir du marasme du pacte, voilà le programme !

Écartons d’emblée les sujets qui fâchent.

Le Ministère a réagi bien tardivement à la perte de pouvoir d’achat des professeurs, quand le SNALC, dès 2014, négociait des tarifs attractifs et des offres promotionnelles pour ses adhérents, via un dispositif dynamique et en constante évolution: Avantages SNALC.

Une telle initiative sans financement dédié ne saurait se substituer à une véritable politique d’action sociale comme on peut en voir à l’œuvre dans d’autres ministères…

Petit détail navrant à signaler enfin : les professeurs enseignant à l’étranger sont exclus du dispositif. Ces réserves dûment exprimées, connectons-nous sur l’adresse :
https://www.preau.education.fr/com/homepage .

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Limitation des effectifs à l’école : un conte de fées ?

Pour la rentrée 2023, le ministère poursuit son objectif de limitation des classes de GS, CP et CE1 à 24 élèves sur tous les territoires. Sur le papier, cela paraît louable, mais cette mise en place peut relever d’une épopée à péripéties.

En effet, des locaux supplémentaires sont parfois nécessaires ; comme il est difficile (et très cher) de pousser les murs d’un coup de baguette magique – ou de circulaire du DASEN – les équipes doivent trouver des solutions pour que chaque classe trouve chaussure à son pied. Les mairies proposent souvent la solution la plus simple (pour elles), à savoir l’occupation de salles préalablement et parallèlement utilisées par le périscolaire.

Nombreux sont les témoignages de collègues, excédés par des dégradations ou des vols dans les classes sur ces temps. De plus, les PE ne peuvent plus corriger et préparer leurs cours, ni accueillir les parents d’élèves dans leur classe, alors même qu’il est fréquent qu’aucune salle des maîtres n’existe. Rappelons d’ailleurs que le bureau du directeur ou de la directrice n’est parfois qu’un couloir, un cagibi ou un coin de sa classe. Le partage de ce dernier devient dès lors très problématique.

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