LE PACTE, un énième affront

« Le chantage au « travailler plus pour gagner plus » envers un métier paupérisé relève d’une volonté de nuire sciemment à des êtres humains. » Jean-Rémi Girard, Président du SNALC

Ne nous y trompons pas : signer le pacte revient à signer un contrat pour lequel nous ne connaissons pas toutes les clauses.

Ne signez pas et ne vous engagez pas à la va-vite sans savoir de quoi il retourne.

S’engager dans des missions supplémentaires qui jusque-là pouvaient être exercées sans Pacte (comme les stages RAN et l’école ouverte), c’est prendre le risque de perdre les avantages qu’elles présentaient jusqu’alors. Ces missions existeront toujours en dehors du pacte. Accepter le pacte, c’est renforcer l’idée que nous ne faisons que 24h par semaine et sommes toujours en vacances.

Le SNALC vous explique.

Une « brique », c’est une mission forfaitaire annualisée (avec une IMP de 1250 euros brut, non imposable). Dans une brique, il y aura (parfois) des heures décomptées (comme le face à face pédagogique, les 18h de soutien en 6e) et des heures non décomptées car annualisées (préparations, réunions, concertations, etc.). Ces heures invisibles et conséquentes, comme les heures autour des 18h de soutien en 6e) ne seront déductibles de RIEN, donc pas des 108h, alors que nous les dépassons largement et que ce dépassement n’est ni pris en compte, ni rémunéré.

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