Comité technique ministériel du 15/09/2020 : déclaration du snalc

Alors que nous vivons une rentrée des classes unique, la différence entre les discours et les actes est de plus en plus intenable. Côté pile, tout va très bien, nous sommes préparés à tout, « cette rentrée s’est passée dans la joie » (sic). Côté face, nous attendons toujours nos outils de travail informatiques, souvent nos masques, et la dégradation très réelle de la situation sanitaire n’a clairement pas été anticipée. Le virus circule activement dans de nombreux départements, mais le plan de continuité pédagogique en cas de circulation active du virus n’a été mis en place nulle part. En EPS, le protocole fait reposer toute la responsabilité sur les équipes. Enfin, peut-être faudrait-il améliorer la communication interministérielle, afin d’éviter que la ministre du travail annonce que l’Éducation nationale doit trouver des solutions de garde pour des enfants qu’elle ne peut accueillir dans ses locaux.

Le SNALC, depuis le mois de juin, vous a alertés sur les insuffisances des mesures envisagées, sur l’incapacité concrète à pouvoir mettre en œuvre ce qui figure sur le papier. Il vous a remonté de façon objective et constructive les difficultés des agents dans les écoles et les établissements, qui subissent au quotidien cette impréparation.

C’est donc dans un sentiment de forte urgence que le SNALC réitère son diagnostic de manque de préparation et d’information en cas d’évolution négative de la situation. Le ministre a évoqué un protocole « plus strict » dans les médias mais qui aurait été gardé secret pour le moment : s’il existe réellement, il n’est pas sérieux que les organisations syndicales représentatives ne soient pas informées de son contenu, pour pouvoir le cas échéant en signaler les problèmes ou les manques.

Lire la suite

Situation préoccupante dans l’éducation nationale

Alors que nous vivons une rentrée des classes unique, la différence entre les discours et les actes est de plus en plus intenable. Côté pile, tout va très bien, nous sommes préparés à tout, « cette rentrée s’est passée dans la joie » (sic). Côté face, nous attendons toujours nos outils de travail informatiques, souvent nos masques, et la dégradation très réelle de la situation sanitaire n’a clairement pas été anticipée.

Le ministre a évoqué un protocole « plus strict » dans les médias, gardé secret pour le moment : s’il existe réellement, il n’est pas sérieux que les organisations syndicales représentatives ne soient toujours pas informées de son contenu.

Depuis le mois de juin, le SNALC a alerté le ministère sur les insuffisances des mesures envisagées. Nous avons remonté de façon objective et constructive les difficultés des agents dans les écoles et les établissements, qui subissent au quotidien cette impréparation.

Lire la suite

Le mot du président : nous n’étions pas prêts, mais nous avons fait quand même

Alors que nous vivons une rentrée des classes unique, la différence entre les discours et les actes est de plus en plus intenable. Côté pile, tout va très bien, nous sommes préparés à tout, « cette rentrée s’est passée dans la joie » (sic). Côté face, on attend toujours nos outils de travail informatiques, souvent nos masques, et une éventuelle dégradation de la situation sanitaire n’a clairement pas été anticipée. Le virus circule activement dans de nombreux départements, mais on n’a pas mis en place le plan de continuité pédagogique en cas de circulation active du virus. En EPS, on se tient à distance sauf quand on ne se tient pas à distance. Les parents sont démunis face aux fermetures de classes, d’école ou d’établissement, et la ministre du travail propose que l’Éducation nationale trouve des solutions de garde pour des enfants qu’elle ne peut accueillir dans ses locaux. La fameuse Garderie Nationale…

Dans ce contexte exceptionnel, nous, personnels de l’Éducation nationale et du supérieur, faisons face. Nous avons assuré la rentrée. Nous enseignons masqués, même si c’est tout sauf agréable. Nous accompagnons. Nous faisons toutes et tous tourner la machine, à notre poste, au-delà de nos opinions parfois divergentes.

Lire la suite