Rémunérations, conditions de travail : le SNALC appelle à la grève le 27 janvier

Après un vote unanime de son bureau national, le SNALC a pris la décision de rejoindre le mouvement de grève du jeudi 27 janvier.

Si notre organisation défend les intérêts des personnels de l’Éducation nationale et du Supérieur, elle fait aujourd’hui l’analyse que les revendications salariales qu’elle porte depuis longtemps peuvent et doivent s’exprimer sur cette journée du 27.

Le SNALC rappelle qu’il défend une revalorisation importante de la part fixe de la rémunération, et ce sans contreparties. Cette revalorisation est en réalité un rattrapage qui nous est dû. Le SNALC considère qu’elle est un élément incontournable de l’amélioration des conditions de travail des personnels. Au-delà des difficultés supplémentaires causées par la situation sanitaire actuelle, qui épuisent les personnels, c’est de manière structurelle que les collègues doivent être respectés.

Point sur la situation sanitaire : 19 janvier 2022

Réunion du 19 janvier 2022 en visioconférence
Compte rendu du SNALC publié le 19 janvier 2022
En présence du ministre, du directeur de cabinet, de la directrice adjointe et de la conseillère sociale.

Suite à la large grève du 13 janvier dernier, le premier ministre a fait un certain nombre d’annonces, dont cette réunion sert à assurer le suivi. Pour le SNALC, ces annonces ne sont pas en mesure de répondre à la situation actuelle, car leurs effets ne sont pas immédiats et sont insuffisants, voire nuls sur certains points (qualité de l’air…).

Le SNALC continue de dénoncer le manque d’action du gouvernement pour son école, alors même qu’avec de nombreuses autres organisations, il expose les problèmes et propose des solutions depuis plus d’un an et demi. À ce jour, aucun collectif budgétaire n’a été débloqué pour adapter structurellement l’École à la réalité de la situation sanitaire, et pour faire de l’ « école ouverte » quelque chose de construit et de réfléchi, et non un simple mantra politique qui exaspère les personnels.

Puisque de nouvelles instances de dialogue doivent voir le jour, le SNALC exige qu’elles soient soumises à trois impératifs :

  • transparence → sur les éléments scientifiques, sur les passages de niveaux dans les protocoles…
  • écoute → les changements ne doivent pas descendre sans avoir été expertisés au préalable par les syndicats représentatifs, afin de juger de la faisabilité de leur mise en œuvre et de l’impact qu’ils peuvent causer sur les conditions de travail des personnels comme des élèves ;
  • respect → respect d’un délai incompressible pour mettre en œuvre un changement de protocole, reconnaissance financière envers l’ensemble des personnels, dont l’investissement et la fatigue sont mentionnés par le premier ministre lui-même.

Au vu de la situation, le SNALC met en débat dès demain dans ses instances sa participation à la grève interprofessionnelle du 27 janvier.

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