Paul est un élève de CE2 doté de bonnes capacités cognitives mais affecté de troubles du comportement sévères en raison d’un environnement familial défaillant. Depuis la maternelle, il souffre et fait souffrir ses camarades et les adultes en raison de l’importance de ses troubles (insultes, menaces, cris, fugues, coups, mises en danger).
Contre toute attente, les parents souhaitent une orientation en ITEP, d’autant plus que Paul est déjà placé en foyer en raison des difficultés familiales. En dépit des informations scolaires, des demandes de la famille, du certificat médical, des avis des différents professionnels, la MDPH a statué que Paul était d’intelligence normale et que sa place était dans le milieu ordinaire. Avec une AESH.
La souffrance de Paul s’intensifie, celle subie par ses camarades également. L’institution accepte une diminution du temps scolaire, 1h30 de classe par jour. Mais les troubles empirent. L’équipe de suivi de la scolarisation arrive. L’enseignante, l’AESH, la directrice, les autres élèves sont en souffrance, Paul aussi. Mais la seule réponse de l’Institution sera de proposer de refaire un dossier MDPH et de proposer à l’enseignante la visite d’un conseiller pédagogique pour différencier son enseignement.
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