Cela fait maintenant près de deux ans que, face à la crise sanitaire, le système éducatif ne tient que par l’engagement sans failles de ses personnels. Pendant ces deux ans, le ministère n’a pas pris la mesure des besoins des écoles afin qu’elles restent des lieux où on apprend, et pour qu’elles puissent répondre aux conséquences pédagogiques de cette crise. Il a fallu attendre la grève massive du 13 janvier dernier pour que des moyens, qui restent insuffisants, soient débloqués.
Depuis deux mois, la vague Omicron a eu, dans les écoles, des conséquences catastrophiques avec des absences d’élèves, d’enseignants et d’AESH qui n’ont pas permis à tous les élèves d’apprendre et de progresser. Tous les professionnels font le constat d’une difficulté accrue des apprentissages, d’une perturbation du rythme de travail, du fait de collectifs-classes abimés où les habitudes nécessaires à des apprentissages efficaces sont à reconstruire.
A la reprise des vacances de février, les élèves et les enseignants auront besoin de sérénité pour réparer l’école et reconstruire les apprentissages.
C’est pour cela que les syndicats du premier degré ont tous demandé l’annulation ou la suspension des évaluations de mi-CP, prévues au départ en janvier.
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