Privés de G.I.P.A.

En 2008, a été créée la Garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) destinée aux fonctionnaires qui pendant quatre ans n’avaient bénéficié d’aucune augmentation de traitement. Elle servait donc essentiellement aux fonctionnaires arrivés en fin de carrière.

Elle était versée en avril. Au fil des ans, l’Etat l’a versée de plus en plus tard. Il voulut même une année ne pas la verser du tout. Mais les protestations furent telles qu’il finit par le faire quand même en …novembre. Depuis, il prit l’habitude de la verser à la même période aux fonctionnaires qui n’avaient pas vu d’augmentation de traitement jusqu’au 31 décembre 2023.

Mais profitant de la crise financière que traverse la France, le gouvernement vient de faire savoir que la GIPA ne serait pas versée cette année, et indique qu’elle devrait disparaître.(1)

Autrement dit, pendant qu’on se demande si les Français paieront plus d’impôts, les fonctionnaires savent déjà que certains d’entre eux ne recevront pas le rattrapage salarial sur lequel ils pouvaient compter, ce qui signifie en réalité une baisse de salaire ; car, pendant ce temps-là, l’inflation ne s’est pas arrêtée.

Il va de soi que le SNALC ne peut admettre que le décret du 6 juin 2008 et sa circulaire d’application du 13 juin 2008 ne soient pas appliqués alors qu’ils ont été promulgués précisément pour que les intéressés ne soient pas lésés.

(1) https://www.capital.fr/votre-carriere/salaire-des-fonctionnaires-cette-prime-de-pouvoir-dachat-que-le-gouvernement-veut-supprimer-1503813

Alerte sociale : compte rendu d’audience du 16 octobre 2024

Alerte sociale déposée le 14/10/2024
Audience intersyndicale au ministère
Mercredi 16 octobre 2024

Avec les syndicats représentatifs de l’Éducation nationale : SNALC, FSU, UNSA, FO, CFDT, CGT, SUD
ATTENTION : UNE MISE AU POINT EST NÉCESSAIRE FACE À LA CIRCULATION DE FAKE NEWS*
*fausses informations

Les organisations représentatives sont reçues, comme le veut la Loi, suite à l’alerte sociale qu’elles ont conjointement déposée sur le budget et les suppressions de postes.

CE QUI SUIT EST CE QUE LE MINISTERE A RÉELLEMENT DIT

Lorsque la Ministre a reçu l’alerte sociale, elle a pris la chose très au sérieux.

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Audience avec la ministre : le SNALC veut des actes

Le SNALC, syndicat représentatif à l’Éducation nationale, a été reçu ce 15 octobre par la ministre Anne Genetet.

Nous avons bien entendu mis l’accent sur la question budgétaire, qui montre bien que l’Éducation nationale est tout sauf une priorité pour l’actuel gouvernement. Nous avons aussi insisté sur la crise d’attractivité chez les professeurs et la nécessité d’un rattrapage salarial sans contrepartie, par exemple via une loi de programmation pluriannuelle. Le SNALC a rappelé, actualité à l’appui, le climat anxiogène avec une banalisation des violences et des rapports très tendus avec certains élèves et parents intrusifs.

Le SNALC, qui a souhaité que cette audience soit exclusivement consacrée aux conditions de travail et de rémunération des personnels, a prouvé la dévalorisation de nos métiers dans la société, l’absence de considération à notre égard, l’abandon médical dans lequel nous sommes laissés, ou encore la surcharge administrative qui s’est abattue sur nous, prenant sur ce point l’exemple des directions d’école.

Le SNALC a pris le temps d’aborder le dossier de l’École inclusive, gérée au rabais et sans considération pour le travail fourni par les personnels, devenue source de souffrance pour tous, souffrance qui ne fera que s’accroître si l’acte II annoncé se met en place. Nous avons bien entendu dressé le portrait de la précarité dans laquelle le premier employeur de France maintient nos 132 000 AESH, comme il le fait également pour nos 62 000 AED, en refusant notamment d’accorder à ces personnels un statut de la fonction publique.

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