Il est temps d’arrêter

Jours de carence, augmentation des impôts, suppression de jours fériés, instauration d’une nouvelle journée de solidarité, suppression de la GIPA, blocage des évolutions de carrière, suppressions de postes… Le gouvernement enchaîne les mesures drastiques – déjà actées ou en réflexion- dans le but de faire des économies, notamment au détriment de l’Éducation nationale.

Le pays doit trouver de l’argent, et cela, dans tous les secteurs. S’il n’y a aucune raison d’en exempter l’Éducation nationale, pour le SNALC, le choix de faire payer une fois de plus la facture aux professeurs n’est pas acceptable.

Depuis 30 ans, l’École et les professeurs, sont les variables d’ajustement des finances publiques. En effet, nous n’avons pas attendu cette présente crise économique pour voir notre pouvoir d’achat dégringoler et nos conditions de travail se dégrader. Année après année, les décisions prises prétendument « pour » l’École n’ont poursuivi qu’un seul objectif : faire des économies, avec des conséquences directes sur la qualité de vie personnelle et professionnelle des enseignants. Les difficultés de gestion de classe liées à l’inclusion d’élèves dans le but de faire l’économie du spécialisé ainsi que la quasi-disparition des RASED illustrent parfaitement cette dérive.

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