En cette rentrée, le SNALC est évidemment conscient de la situation politique de notre pays. Il tient à rappeler l’importance des corps intermédiaires, que nos gouvernants ont trop négligés. En tant que président du SNALC, je sais que l’absence de prise en compte des corps intermédiaires ne peut que mener à une déconnexion entre nos dirigeants et celles et ceux qu’ils dirigent, vers un avenir qui fait tout sauf envie.
Le point de rupture est atteint dans l’Éducation nationale, et le SNALC l’a fait savoir. Mais contrairement à ce qui figure dans les discours de notre classe politique, l’Éducation n’est pas une priorité. Pour preuve, notre dernière ministre en date, qui n’a même pas cherché à rencontrer l’ensemble des organisations représentatives après sa prise de poste. Quand le mépris est aussi clairement exprimé, il ne faut pas s’étonner de récolter des épines plutôt que des fleurs, car c’est avant tout une preuve qu’on n’est pas à la hauteur de l’importante mission qui vous est confiée. Ou qu’on ne la prend pas au sérieux, ce qui est pire, mais plus probable.
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