Le professeur des écoles se distingue par son implication matérielle au service de sa pratique professionnelle. Malheureusement, comme le veut l’adage, « le mieux est l’ennemi du bien ». Le SNALC explique pourquoi il faut bannir cette pratique, quitte à renoncer à certains projets.
Exploration de vide-greniers à la recherche d’un jeu de société pour la classe, séance de shopping pour mener à bien un projet, aménagement d’un coin jeu pour la salle de classe avec son propre matériel… Les occasions de dépenser son temps et ses deniers personnels ne manquent pas pour les professeurs des écoles. Parfois, ils se font rembourser par la coopérative scolaire (dont le fonctionnement archaïque bien qu’indispensable mériterait d’être questionné), mais c’est loin d’être systématique. Le budget ainsi consacré à la pratique professionnelle peut vite devenir conséquent si l’on inclut les frais liés aux déplacements occasionnés.
Dans quelle autre profession, un salarié accepterait-il d’investir autant sur sa trésorerie et son temps personnel pour combler la déficience de moyens ? Imagine-t-on d’autres professionnels aller chercher du matériel sur leur temps libre en utilisant leur véhicule et leur argent ? C’est pourtant ce que font nombre de PE consciencieux et désireux de donner du sens à leur pédagogie.
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