La semaine de 4 jours va s’imposer à la prochaine rentrée. 43% des communes sont déjà repassées à la semaine de quatre jours à la rentrée 2017.
Pour la rentrée prochaine, en septembre 2018, l’Association des maires de France (AMF) s’attend à ce que « 80 à 85% des communes » fassent ce choix au total.
Les principaux motifs avancés pour le retour aux quatre jours dès la rentrée 2017 sont liés « aux demandes des acteurs » : parents (83 %), conseils d’école (81 %) et enseignants (71 %). « La fatigue des enfants » (72 %) et le coût des anciennes activités périscolaires (53 %) sont également évoqués (Enquête AMF).
Nice, a été la première grande ville à être revenue à la semaine de quatre jours. Consultés, les conseils d’école des 154 établissement publics de la ville, se sont prononcés, à 98 %, en faveur d’un retour au mercredi matin libéré.
D’autres grandes villes à présent ont suivi Bordeaux, Marseille, Lyon, Lille, Montpellier…
Le terrain par ses conseils d’école a pu faire entendre la voix de la raison.
Le SNALC à l’écoute des retours du terrain était le seul à défendre la semaine de 4 jours, recentrée sur les fondamentaux.
En 2010, le SNALC a refusé de signer « [sg_popup id= »29″ event= »click »]l’appel de BOBIGNY[/sg_popup] » – qui demandait notamment « d’alléger la journée » et de « refuser la semaine actuelle de quatre jours » – contrairement à la majorité des syndicats.
Le SNALC est depuis le début résolument opposé à la semaine de 4,5 jours et il n’a jamais renoncé.
Sous la pression des salles de maîtres une certain nombre d’organisations syndicales ont été forcées et contraintes de faire machine arrière.
Et, les élections professionnelles approchant, certaines, sans vergogne, vont jusqu’à se présenter comme les artisans de la victoire. Nos collègues jugeront.
Cela affectera la durée de temps d’accueil bénévole, les fameuses 10 minutes. Pour celles et ceux qui travaillent 4 jours le total de ce temps sur l’année s’élève à 48 heures, pour les autres ce temps reste à 54 heures. Un « bénévolat » à deux vitesses.
Bien que ce temps n’entre pas dans nos obligations réglementaires de service, il est spécifié dans le Code de l’Education : « l’accueil des élèves est assuré dix minutes avant l’entrée en classe ».
Il y a bien là une contradiction et un flou juridique.
Le SNALC continuera comme par le passé à demander aux responsables de l’éducation nationale de clarifier ce point.
Le SNALC revendique que ces heures faites en plus des Obligations Réglementaires de Service (ORS) soient comptabilisées dans les ORS des enseignants, et donc soient décomptées des 108 heures annualisées.