Laissons, dans ce billet, de côté l’intérêt de ces évaluations.
Mais arrêtons-nous sur la correction… ou plus particulièrement à la saisie des résultats, élève par élève. En effet, il ne s’agit en aucun cas d’une correction où l’enseignant pourrait d’ores et déjà avoir un aperçu de ses élèves mais bien d’un travail à la chaine de report de réponses sans aucun intérêt pédagogique et sans aucune vision compte tenu du nombre important d’items tous plus ressemblants les uns que les autres.
Cela étant dit, 5h à déduire des APC (ce qui montre leur grande importance…) reste bien souvent en deçà du temps passé devant l’ordinateur. Sans parler du matériel des écoles, bien souvent obsolète, le serveur (hébergé chez Amazon, no comment…) ne permet pas une saisie des plus rapides (lenteur, déconnection, bugs…).
Et après ? Nous sommes maintenant mi-octobre, à la veille de la fin de notre 1ère période, et toujours aucun retour….
Ces évaluations devaient permettre notamment, à tous les enseignants de CP, CE1 et + d’avoir un profil de l’école, de la classe, des élèves pour affiner les points forts à travailler. Il est évident que les collègues de CP et CE1 auraient eu besoin de ces résultats avant novembre pour pallier les écarts et les difficultés !
Il serait grand temps de faire confiance aux enseignants (qui nous parlait d’ « École de la confiance » déjà ?) sur leur capacité d’évaluation ou de dévoiler la véritable finalité de ces évaluations…