Concernant l’affaire de l’école FOUONT CAUDA, nous pouvons lire sur leur site les propos ci-dessous à l’endroit de notre syndicat.
http://06.snuipp.fr/spip.php?article6766
Le SNALC se devait de faire une réponse.
« Hic dans cette action : l’attitude lamentable du SNALC. Ce syndicat minoritaire se targue sur son site d’avoir obtenu la protection juridique pour une collègue. C’est une procédure automatique.
De plus ce syndicat n’est intervenu en rien dans l’envoi du démenti du recteur à la presse. L’envoi a été déclenché par l’appel téléphonique du recteur au SNUipp-FSU. Cet appel a eu lieu devant tous les collègues de Fuont cauda.
Pour info ce syndicat n’appelait ni au rassemblement, ni à la grève ! »
En réponse :
Chers « camarades » du SNUIPP-FSU,
Nous comprenons qu’un siège attribué au SNALC à la CAPD dans les Alpes-Maritimes vous ait provoqué un choc, siège obtenu grâce au dévouement de ses militants et à sa pratique du syndicalisme qui n’a rien à voir avec la vôtre, mais cela ne vous autorise pas à dire n’importe quoi ni surtout à insulter notre syndicat.
Vous osez écrire que la protection fonctionnelle qu’a obtenue la directrice de l’école est « automatique » Plût au ciel qu’elle le fût ! Mais c’est évidemment faux : si elle l’était, pourquoi le recteur a-t-il attendu neuf jours pour l’accorder ?
Et s’il l’a accordée, pensez-vous vraiment qu’il l’a fait parce que vous vous êtes agités, en application de vos méthodes habituelles ?
La réalité est plus simple : le SNALC a prouvé, pièces en mains, que la directrice était bien diffamée, attaquée sans raison. Et c’est à ce moment-là qu’en application de l’article 11 de la loi du 13 juillet 1983 modifiée, le recteur a accordé cette protection fonctionnelle mais pas du tout à la suite de votre agitation théâtrale.
En conclusion, le SNALC reconnaît volontiers que ses méthodes sont très différentes des vôtres, mais il préfère la discrétion à l’agitation, le soutien ferme et argumenté aux proclamations échevelées.
Pouvez-vous sans rire persuader vos amis que le SNALC n’est en rien intervenu auprès du recteur, pour soutenir, aider notre collègue, qu’il n’est pas en permanence revenu à la charge ? Oseriez-vous surtout le répéter devant le recteur ? Chiche !
Les collègues apprécieront.
P.S. : cette réponse aurait pu être aussi adressée à peu de chose près pour le même motif à la CGT, l’autre syndicat minoritaire.
Je suis navrée de ces attaques contre vous et de ces batailles de clochers indignes de certains syndicats.
Où est la solidarité?
Vous avez tout mon soutien.