Le SNALC a rencontré ce jour le ministre de l’Éducation nationale sur la question des retraites et des rémunérations des agents du ministère.
Le SNALC a posé toutes les questions correspondant aux remontées des collègues. Le ministre et ses collaborateurs se sont efforcés d’y répondre le plus clairement possible à ce stade des arbitrages.
Sur les enseignants, les engagements du ministre portent sur :
- la garantie que les pensions seraient « comparables à celles des catégories A comparables » (moyenne des attachés de la fonction publique), et que donc elles ne baisseraient pas ;
- une revalorisation engagée dès 2021 ;
- la mise en oeuvre d’une loi de programmation.
Dans ce cadre, les discussions avec les organisations syndicales représentatives, dont le SNALC, auront lieu de janvier à juin prochains, ponctuées par des bilans d’étapes présidés par le ministre. Le SNALC participera à ces discussions.
À ce niveau des échanges, le SNALC n’a pas obtenu de réponses claires et satisfaisantes sur de nombreux points qui suscitent des craintes légitimes. Par exemple, sur la question d’une éventuelle évolution des statuts des professeurs comme contrepartie à la revalorisation, le ministre a dit que « le sujet n’est pas forcément la modification des obligations règlementaires de service » et que « la question des vacances n’est pas au coeur du sujet ». En l’état, ces réponses ne nous suffisent pas.
De même, nous n’avons pas à ce stade de précisions supplémentaires sur la formulation exacte de la garantie inscrite dans la loi du maintien des niveau de pensions. Nous n’avons pas davantage de garantie sur le fait que les CPE et PsyEN seraient englobés.
Enfin, le ministre est resté dans le flou sur les modalités concrètes de la revalorisation. Tant sur les personnes concernées que sur le fait que cela soit uniquement une augmentation de la part fixe de la rémunération, nous demeurons dans l’expectative. Visiblement, tout reste à discuter.
Face à l’absence d’engagements suffisants, le SNALC maintient son appel à la grève et à la mobilisation. Il rappelle que sa revendication principale est une augmentation significative de la part fixe du traitement de tous les agents, et ce, sans contreparties.