Archives de catégorie : Actualité

Coupes budgétaires : honteux

Le SNALC a appris avec consternation la saignée d’environ 700 millions d’euros dans le budget de l’Éducation nationale.

Faire des économies sur l’enseignement semble être devenu la raison d’être de notre institution. Pourtant, dans le même temps, on généralise le SNU, on s’apprête à expérimenter l’uniforme sur fonds publics et l’on renfloue les caisses d’un bidule nommé France Compétences structurellement déficitaire et inutile depuis sa création. Ces trois postes de dépenses auraient dû être prioritairement ciblés, plutôt que de s’en prendre à l’encadrement dans nos écoles, collèges et lycées, et à l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Il est aussi encore temps de revendre les pièces de 2 euros envoyées à tous les élèves de l’école élémentaire pour les jeux olympiques.

Le SNALC rappelle que l’Éducation nationale est affichée comme une priorité par l’Élysée comme par Matignon. On peut constater aujourd’hui à quel point cet affichage est de la pure com’. Si le Ministère ne revient pas sur cette coupe franche, le SNALC saura en tirer les conséquences.

Santé et prévoyance : évolutions en vue

Depuis le 1er janvier 2022, l’administration a l’obligation de rembourser à tous ses agents (fonctionnaires et contractuels) une part forfaitaire des cotisations qu’ils versent à leur complémentaire santé (mutuelle). Celle-ci est fixée à 15 € par mois. Or, cette prise en charge évoluera courant 2025.

Le remboursement actuel de 15 euros concerne uniquement la partie des cotisations qui couvre le risque santé (maladie, maternité ou accident), mais pas la partie éventuelle destinée à couvrir les risques d’incapacité de travail, d’invalidité, d’inaptitude ou de décès (c’est-à-dire la prévoyance). Si vous ne bénéficiez pas encore de ce remboursement, demandez une attestation à votre mutuelle et manifestez-vous au plus vite auprès de votre administration !

À partir du 1er juillet 2025, comme c’est le cas dans le privé, les administrations d’État devront avoir souscrit des contrats collectifs de complémentaire santé. L’adhésion à ces contrats collectifs sera obligatoire dans la plupart des situations. Selon certaines conditions, l’adhésion sera également ouverte aux retraités et aux ayants-droit d’un bénéficiaire.

L’administration prendra en charge 50 % du montant des cotisations des agents. Ce contrat collectif de complémentaire santé devrait être plus avantageux que les contrats actuels de la MGEN par exemple, avec un reste à charge moindre pour les agents.

De plus, un accord interministériel sur les garanties en prévoyance a récemment été conclu. Signalons d’ores et déjà une nouveauté sur la prise en charge de l’invalidité, avec la mise en place d’une rente d’invalidité. Le SNALC, qui accompagne de nombreux collègues dont certains malades ou handicapés, connaît leur profonde angoisse face à un avenir professionnel incertain. Finie, l’absurde mise à la retraite prématurée d’agents encore capables de travailler !

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Sécurisation des établissements et protection des personnels : compte rendu du SNALC

Concertation ministérielle
Compte rendu du SNALC
Réunion du 31 octobre 2023

Concertation ministérielle en présence du ministre. Le SNALC était représenté par Jean-Rémi Girard, président national, et Toufic Kayal, vice-président.

Thème

Deuxième réunion : résultats de l’enquête-flash sur le bâti scolaire, formation et information des personnels, prise en charge des élèves radicalisés

L’essentiel

  • Enquête-flash adressée à l’ensemble des écoles/collèges/lycées (+ de 78 % de réponses). Le ministre souhaite fixer l’objectif que 100 % d’écoles et d’établissements soient équipés d’une alarme anti-intrusion, reliée à la police et à la gendarmerie, et que l’ensemble des dispositifs soient en bon état de fonctionnement. Il souhaite que la question de la sécurisation soit mise à l’ordre du jour dans les CA et les conseils d’école.
  • Le ministre envisage une extension des formations à la prévention et à la gestion de crise à de nouvelles catégories de personnels. Après les échanges, l’hypothèse du volontariat semble privilégiée.
  • Le ministre pose la question de « scolariser autrement » (i.e. sortir de l’établissement) les élèves radicalisés et potentiellement dangereux (un millier de mineurs suivis pour radicalisation, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont tous potentiellement dangereux, car beaucoup sont suivis par rapport à leurs parents, etc.). Les services de l’Éducation nationale vont être associés de manière systématique dans les GED (groupes d’évaluation départementaux sur la radicalisation).
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