Archives de catégorie : AESH

Temps partiel thérapeutique : un droit pour protéger votre santé

AED ou AESH, vous pouvez être autorisé à travailler à temps partiel pour raison thérapeutique lorsque cela permet votre maintien ou votre retour à l’emploi. Le SNALC vous présente les règles relatives à ce dispositif.

Cadre général

Un agent, AED ou AESH, peut être autorisé à travailler à temps partiel pour raison thérapeutique dans l’une des situations suivantes :

  • Le travail à temps partiel permet le maintien ou le retour à l’emploi et est reconnu comme pouvant favoriser l’amélioration de l’état de santé de l’agent.
  • Le travail à temps partiel permet de bénéficier d’une rééducation ou d’une réadaptation professionnelle pour retrouver un emploi compatible avec l’état de santé.

Le travail à temps partiel pour raison thérapeutique peut intervenir dès lors que l’état de santé le justifie, à la fin d’un congé de maladie ou sans qu’un arrêt de travail ne soit auparavant prescrit.

L’autorisation de travail à temps partiel pour raison thérapeutique est accordée et renouvelée par période de 1 à 3 mois dans la limite d’un an.

Les quotités accessibles sont 50 %, 60 %, 70 %, 80 % ou 90 % d’un temps plein (soit 39 heures pour un AESH et 41 heures pour un AED). Ce n’est donc pas forcément un mi-temps, comme pourrait le laisser penser l’expression usitée « mi-temps thérapeutique ».

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L’école inclusive en 2025

Tout va formidablement bien en ce qui concerne l’école inclusive… Si on en croit la communication ministérielle. La seule nouveauté concerne la généralisation des PAS, là aussi dans la joie et la bonne humeur. Le SNALC n’a évidemment pas du tout la même lecture de la situation.

Le Ministère qui poursuit une politique quantitative se félicite d’inclure plus d’élèves en situation de handicap en classes ordinaires que les années précédentes et y voit la preuve irréfutable que tout va bien. Un axiome que l’on est prié de ne pas questionner. La réalité est tout autre. On a substitué une inclusion qualitative à une inclusion quantitative à l’économie, qui ne sert que la communication politique.

Dans les classes, la réalité est l’augmentation constante de demandes d’individualisation de la pédagogie pour permettre l’inclusion d’élèves ayant besoin de soins et/ou de rééducations dont ils ne bénéficient pas, les enseignants étant alors chargés de pallier des besoins très spécifiques par la grâce de la différenciation pédagogique, recette miracle de l’Institution à toutes les difficultés. Il s’agit bien sûr d’un mensonge. De plus en plus d’élèves ayant une notification pour une orientation en établissement spécialisé n’y ont pas de place et les enseignants doivent se débrouiller. Parallèlement, les aides humaines sont de plus en plus collectives et de moins en moins individuelles, réduisant d’autant le peu d’aide disponible.

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Les PAS ne sont pas la solution

Les pôles d’appui à la scolarité (PAS) ont été expérimentés dès 2024 dans quatre départements. Depuis, le Ministère n’a eu de cesse, à grands coups de communication, de pousser à la généralisation de ces pôles censés permettre une meilleure prise en compte des « besoins éducatifs particuliers de l’enfant, notamment de l’enfant en situation de handicap ». Or, ces dispositifs – déclinés différemment dans les 4 départements – sont loin d’être aussi mirobolants que ce que l’on essaie de nous faire croire…

Alors qu’un bilan officiel des 4 préfigurations PAS se fait attendre, celui des enseignants qui les ont éprouvés est plus que mitigé. Ainsi, les PE qui ont accepté un poste de coordonnateur PAS déplorent un manque de moyens (financiers, en personnel et en temps) et de formation pour mener à bien leurs missions. Leur recrutement questionne également : candidature sur entretien ou non, poste réservé aux PE spécialisés ou non, renouvellement automatique sur le poste ou non, perte du poste précédent ou non… La seule constante semble être un tâtonnement systématique !

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