Archives de catégorie : Carrière

Attractivité du métier d’enseignant : Audience bilatérale sur l’attractivité du métier d’enseignant

Thème

Échange entre le SNALC et le ministère (avec présence du ministre) suite à la réunion du 13 septembre.

L’essentiel

Le SNALC a présenté ses priorités et ses propositions sur la question de l’attractivité, et donné ses positions sur certains sujets complémentaires proposés par le ministère.

Les grands points abordés ont été la rémunération, la carrière, les mutations, le recrutement, la formation, les conditions de travail.

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Dans le 1er degré – Pacte : une « revalorisation » qu’on paye cher

Dans le premier degré, les professeurs des écoles attendaient la pré-rentrée pour en savoir plus sur le Pacte. Dans certaines écoles, les questions posées ce jour-là sont restées sans réponse, mais globalement il manquait de PE prêts à s’engager malgré les incitations des directeurs d’école et malgré des tracts colorés, des cartes mentales et infographies en tout genre proposés. Pourtant, on pouvait y voir « REVALORISATION » et plein de chiffres pour montrer qu’avec le Pacte, on pouvait devenir riche.

Dans un premier temps, les collègues dont on a refusé la demande de Pacte ont été déçus. Puis, constatant que l’organisation de ces heures confinait au grand n’importe quoi, ils ont été bien soulagés.

En effet, aujourd’hui des collègues se préparent à faire du soutien au collège avec des heures qui vont tomber au fil du temps à la façon Tetris, et d’autres, à qui on avait vendu une certaine mission, voient arriver les premières contraintes qui n’étaient ni prévues, ni annoncées au départ. La mise en place des animations pédagogiques de trois heures promet d’être un casse-tête : quand elles ne tomberont pas les mercredis après-midi, elles pourront être divisées par deux et donc nécessiter deux fois plus de mercredis ou soirées. On ne désespère pas de sourire (jaune) en imaginant toutes les animations découpées en une heure…

On attendra mi-septembre pour faire le bilan de la participation des PE à ce qu’on appellera « chahut » pour ne pas utiliser un mot plus vulgaire. Une chose est sûre, si on peut devenir « riche », tout le monde va le payer cher.

Retraite des enseignants du 1er degré

Travailler plus longtemps en contrepartie de rien

Le pouvoir d’achat des enseignants ne fait que baisser et les diverses mesures d’augmentation et de primes ne nous ont toujours pas permis d’atteindre le niveau de vie auquel un professeur des écoles devrait pouvoir prétendre. Le rattrapage salarial qui nous est dû se fait attendre et dans un tel contexte, le SNALC refuse que les professeurs des écoles se voient encore imposer deux ans de travail supplémentaires !

Prise en compte du temps pour s’occuper de ses enfants : du nouveau ?

La réforme des retraites prévoit la prise en compte du congé parental. Super, enfin du nouveau ? Ah non, ces périodes sont déjà retenues pour valider des trimestres, dans la limite de 3 ans, pour les enfants nés ou adoptés à compter du 1er janvier 2004. Il en est de même pour la disponibilité pour élever un enfant. Et pour les périodes de temps partiel de droit pour élever un enfant (jusqu’à ses 3 ans), elles sont également comptées comme du temps plein.

Bref, avec la réforme, rien ne change. Toujours pas de contrepartie à l’horizon…

Les femmes moins pénalisées par le nouveau système ?

Tous s’accordent pour dire que les femmes – 84 % de notre corps de métier – subiront en moyenne un retard du départ à la retraite, supérieur à celui des hommes.

Quant aux enseignantes qui envisageaient jusqu’à présent de pouvoir partir avec leur nombre de trimestres requis pour un taux plein vers 62-63 ans, voire de surcoter grâce aux trimestres accordés par enfant, elles devront à l’avenir attendre 64 ans et ce, sans surcoter. Encore une fois, travailler plus longtemps en contrepartie de rien.

Améliorations en vue ?

On nous promet un départ possible après notre date anniversaire sans l’obligation de finir l’année scolaire entamée. Enfin ! Mais pour cela, il faut se résoudre à tenir jusqu’à 64 ans pour les sédentaires et 59 ans pour les actifs.

Par ailleurs, aucune pénibilité ne nous est reconnue alors qu’il est difficile de contester l’intensité de l’investissement physique et psychologique de nos métiers.

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