Archives de catégorie : Carrière

Perdre son poste au mouvement : les principales situations

Il y a bien des façons de perdre son poste au mouvement et le SNALC fait le point sur les différents cas de figure qui peuvent se présenter.

Pour toutes les situations suivantes, il convient de consulter votre circulaire départementale car quelques différences peuvent exister d’un département à l’autre. Ci-dessous sont présentées les règles qui généralement s’appliquent à chaque situation.

La mesure de carte scolaire (MCS)

Les enseignants, en proie à la suppression de leur poste suite à une mesure de carte scolaire, seront dûment informés de leur sort. Sauf situations particulières, le dernier nommé sur l’école sera l’enseignant concerné, à moins qu’un arrangement interne puisse s’organiser pour qu’un volontaire ne se substitue à lui pour partir (certaines DSDEN refusent cette possibilité). S’il y a plusieurs volontaires, l’enseignant ayant le plus d’ancienneté dans l’école à titre définitif bénéficiera de la mesure de carte scolaire. En cas de multiples nominations à la même date, l’ordre de départage sera généralement déterminé en fonction du barème obtenu lors du mouvement de l’année de nomination.

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Le cassage en force

Quand on est professeur des écoles, le métier est omniprésent dans notre vie, dans nos pensées, chaque jour de l’année y compris le week-end et les vacances. Notre métier empiète d’ailleurs de plus en plus sur notre vie privée. Entre les obligations institutionnelles pour répondre aux besoins ou aux caprices de notre ministère et notre conscience professionnelle pour apporter le maximum à tous nos élèves, nous en arrivons même parfois malgré nous à privilégier le travail à la famille, en prenant de moins en moins de temps pour nos propres enfants.

Malgré un environnement privilégié avec un ou des parents enseignants conscients de la nécessité de la réussite scolaire de leurs enfants, on constate au travers des lacunes, réactions et angoisses de ces derniers à quel point l’école telle qu’elle est devenue est démotivante pour les élèves, mais pas seulement.

Pourtant, c’est bien le rôle de l’école et de l’enseignant que de donner envie aux élèves. Mais voilà, l’Éducation nationale démotive de nombreux enseignants depuis quelques décennies et chaque année, tout est fait pour démotiver davantage de collègues, et ce, de plus en plus tôt dans le métier. L’impact sur la réussite scolaire est indéniable. Aussi, si l’intérêt des élèves était réellement la préoccupation première de notre ministère, il mettrait tout en œuvre pour redonner aux enseignants le goût du métier, le plaisir d’enseigner. Mais non. Vers 40 ans, bon nombre d’enseignants sont déjà cassés par le métier tel qu’il est devenu. Alors, que penser quand, par un passage en force, on veut nous imposer de travailler plus longtemps ?

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Allocations IUFM : bonifications d’ancienneté et droits pour la retraite

Dans les années 90, le ministère mit en place des allocations IUFM (1), aides financières mensualisées pour attirer les futurs professeurs du 1er et du 2nd degrés. Les allocations préparatoires versées l’année de licence (L3) et les allocations de première année d’IUFM, dont le nombre variait selon les académies et leur déficit en enseignants, avaient pour but de relancer – déjà à l’époque – l’attractivité du métier.

Prise en compte de 4 ou 8 trimestres pour la retraite

Ces allocations reviennent sur le devant de la scène car cela fait plus de 30 ans que les bénéficiaires attendent l’application de la loi n°91-715 du 26 juillet 1991, article 14.

En effet, cet article stipule que les périodes pendant lesquelles ont été perçues des allocations d’enseignement (L3 et/ou 1ère année d’IUFM) sont prises en compte pour la constitution et la liquidation du droit à pension de retraite, sous réserve de la titularisation dans un corps d’enseignants et dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat.

Or, à ce jour, aucun gouvernement n’a daigné promulguer le décret nécessaire à l’application de la loi, malgré de nombreuses questions à l’Assemblée nationale, au Sénat et aux ministres successifs de l’Éducation nationale, le dernier prétexte en date étant d’attendre une future réforme des retraites.

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