Archives de catégorie : Carrière

Prime Covid 2021 : À quoi s’attendre

Retour sur la prime 2020

La prime COVID a été mise en place suite au premier confinement du 17 mars au 10 mai 2020. Le décret n°2020-570 du 14 mai 2020 a décliné l’attribution générale de cette prime. Le ministère de l’Éducation nationale a présenté le 19 mai 2020 la manière dont elle serait mise en œuvre pour les agents qui ont permis l’accueil des enfants des personnels « indispensables » à la gestion de la crise, en présentiel dans les établissements et ce pendant toute la durée du confinement.

Pour les enseignants, la prime a été modulée en fonction du nombre de jours effectués auprès de ces enfants et un barème précis avait été établi :

  • Une présence inférieure à 4 jours ne permettait pas l’éligibilité à la prime
  • Entre 4 et 9,5 jours, la prime était de 330€
  • Entre 10 et 15,5 jours, la prime était de 660€
  • À partir de 16 jours, la prime était de 1000€

Dans les faits, lorsque le barème de cette prime a été annoncé, la déception de certains collègues a été forte.

Dans les écoles d’accueil où les professeurs des écoles se sont montrés solidaires, se relayant le plus possible pour assurer cet accueil, le nombre de jours ou demi-journées de présence de chacun a logiquement été inférieur à 4 jours.

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La prime d’activité : l’inflation n’est-elle que dans le vocabulaire ?

Être attractif, comme l’indique un dictionnaire usuel, c’est plaire, séduire, attirer par son charme. C’est exercer une force attractive. Cette prime va-t-elle susciter des vocations et faire changer d’avis ceux qui veulent quitter le métier ?

A vous de juger !

Versement avec le traitement du mois de mai 2021.


Cette prime apparaîtra sous le libellé « prime Grenelle »

  • code 202326 pour les titulaires professeurs du premier et du second degrés, les CPE et PsyEN
  • code 202327 pour les personnels contractuels enseignants, d’éducation et d’orientation.

Elle sera versée mensuellement à la condition d’exercer ses fonctions et au prorata de la quotité de service.

En sont exclus les personnels enseignants exerçant intégralement leurs fonctions dans un établissement d’enseignement supérieur.
Références : Décret n° 2021-276 du 12 mars 2021 et arrêté du 12 mars 2021

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Indemnité de résidence : la faute cachée de la république

L’indemnité de résidence, qui est de 3% du traitement brut dans certaines communes, de 1% dans la plupart d’entre elles, n’existe pas dans un grand nombre de communes et même de départements.

Son histoire remonte à la guerre marquée par des bombardements et des combats qui avaient détruit d’innombrables logements au point qu’après la guerre, on institua ici et là l’indemnité de résidence pour compenser les prix plus ou moins élevés des loyers en attendant la fin de la crise du logement. La France fut ainsi divisée en une douzaine de zones et en autant d’indemnités. Mais au fur à et mesure des années, l’indemnité fut intégrée au traitement à l’exception des zones citées plus haut.

Son montant ne correspond plus du tout à l’actualité : qui peut croire que le coût de la vie est moins élevé à Nice (zone à 1 %) qu’à Toulon (zone à 3 %) ? ou qu’il est moins élevé à Brignoles (0 %) ? Pourtant, malgré les nombreuses démarches du SNALC, y compris au cours de la présente année scolaire, rien ne bouge. Et l’inégalité entre les Français continue malgré la fière devise de la République.

La dernière réponse ministérielle date de l’an 2000, il y a 20 ans ! « Une réforme du dispositif de l’indemnité de résidence apparaît souhaitable car le dispositif actuel s’appuie sur un zonage qui date de l’après-guerre et ne correspond plus à la situation économique actuelle. En outre, son caractère proportionnel au traitement ne répond pas totalement aux enjeux d’équité en termes de coût de la vie, et en particulier de coût du logement. Une réflexion va être engagée sur ce sujet. » « Mais dans l’attente, il convient donc de s’en tenir au dernier reclassement des communes indiqué dans la circulaire FP/7 n° 2000- Budget 2B n° 01-350 du 14 mai 2001 relative à la modification des zones d’indemnité de résidence, prenant en compte les modifications intervenues d’une part dans la composition des agglomérations urbaines lors du recensement de mars 1999 et d’autre part dans la composition des agglomérations nouvelles entre le 1er janvier 1991 et le 1er janvier 2000. »

Le SNALC engage donc de nouvelles démarches pour que ces inégalités soient enfin effacées.