Souvenez-vous, tout commence le 18 octobre 2018, dans l’académie de Créteil, lorsqu’un lycéen braque un enseignant en plein cours, avec une arme (qui se révélera être un pistolet à billes). L’image choque. À la surprise et l’émotion succèdent l’indignation et la colère. Par solidarité, et par la volonté de dénoncer cela, à l’image du hashtag #MeToo, le #Pasdevague a été relayé par des milliers de professeurs sur Twitter livrant des témoignages glaçants.
Pour le SNALC, ce phénomène traduisait «un besoin d’expression» (1) mais aussi «un problème de fond» (2). Le plus souvent, l’Institution préfère cacher la poussière sous le tapis plutôt que faire le ménage et un problème enterré équivaut à un problème réglé.
Nous avions fait ce diagnostic et alerté en ce sens via des articles, l’organisation de colloques thématiques dès 2012 (dont un sur la liberté d’expression en 2018), le mémorandum sur la souffrance des personnels avec témoignages à l’appui dès 2016…
#Pasdevague est devenu un symbole : celui d’un appel à l’aide, le sentiment d’abandon par la hiérarchie, la colère, la souffrance…
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