Le SNALC demande depuis des années que les problèmes liés à la direction d’école soient enfin pris au sérieux, et regrette qu’il ait fallu le suicide et la lettre de Christine Renon pour obliger le ministère à réagir.
Une consultation formelle des organisations syndicales a été lancée la semaine dernière pour la mise en place d’un questionnaire à destination de chaque directeur. Certes l’analyse des résultats sera intéressante, mais le SNALC et les directrices et directeurs ont établi le constat depuis longtemps.
Devant l’urgence de la situation, le SNALC aurait souhaité que des mesures immédiates fortes et efficaces pour améliorer les conditions de travail des directrices et directeurs soient proposées. Les annonces faites lors du Comité Technique Ministériel de ce mercredi 13 novembre – à savoir une journée supplémentaire de décharge en novembre-décembre pour tous les directeurs, un moratoire sur toutes les enquêtes jusqu’à fin décembre, des groupes de suivi départementaux – ne changeront malheureusement pas le quotidien des collègues dans les prochaines semaines.
Au regard de la souffrance des directeurs et directrices, le SNALC considère que cet énième effet d’annonce n’est pas acceptable. L’analyse du questionnaire et des diverses réunions évoquées par le ministre repousseraient au mieux à septembre 2020 la mise en place de mesures à la hauteur du problème. Or il y a urgence.
Le SNALC insiste : s’il participera bien à tout le processus de négociation, il demande dès à présent une aide administrative immédiate pour chaque directeur.