Archives de catégorie : Ecole

Expérimentation « École du futur » à Marseille : quel bilan ?

Le 16 mai, le SNALC, avec les autres syndicats représentatifs, était auditionné par deux députés de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation, Géraldine Bannier (députée Modem de Mayenne) et Jérôme Legavre (député LFI de Seine-Saint-Denis). Rapporteurs d’une mission d’évaluation sur la loi Blanquer, dite « école de la confiance », ils

« Marseille en grand », « école du futur » en bref

Annoncée par le président de la République dans le cadre du plan « Marseille en grand », en septembre 2021, l’expérimentation « école du futur » a été validée en décembre par le conseil municipal et étendue en juin 2022 jusqu’à concerner 1 élève sur 8. Quelles perspectives pour les écoles candidates et porteuses de projets innovants dans les domaines de la culture, de l’environnement, des langues, du bien-être… ? :

  • Un financement de 2,5 millions d’€ (jusqu’à 40 000 € par école) ;
  • la possibilité pour les chefs d’établissement de choisir leur équipe pédagogique ;
  • la définition du projet en concertation avec élus, parents, associations
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Audience multilatérale sur le harcèlement scolaire : compte rendu du SNALC

Audience ministériel multilatérale consacrée à la question du harcèlement scolaire
Lundi 12 juin 2023

Le thème

Suite aux graves affaires de harcèlement qui ont récemment eu lieu, notamment le suicide de Lindsay, le Ministre a reçu les organisations syndicales représentatives.

L’essentiel

Le Ministre considère que le harcèlement scolaire doit mobiliser l’ensemble de la communauté éducative et veut prendre des mesures qui seront dans le prolongement du travail déjà entrepris.

A court terme, cela se matérialisera par une heure consacrée au cyberharcèlement, dans tous les collèges, organisée dans les jours qui viennent.

Sur le long terme, cela passera par :

  • Un renforcement du programme pHARe qui a déjà été généralisé à tous les collèges et qui sera mis en place dans les lycées à partir de la rentrée 2023.
  • L’existence, dans tous les collèges, d’un référent pHARe pour veiller à la bonne mise en place du dispositif. Le Ministère est conscient que la phase prévention et la phase prise en charge du dispositif doivent être améliorées.
  • Un renforcement des moyens alloués aux associations qui gèrent les numéros verts (3020 et 3018) car ils ont montré leur utilité.
  • Une amélioration de la fluidité des relations entre l’EN, la Police et la Justice
  • Une implication des parents.
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Enseignement de la natation : quels risques pour le professeur des écoles ?

Avec l’arrivée des beaux jours, l’organisation de séances de natation reprend de plus belle. Les PE peuvent légitimement redouter cette activité potentiellement source d’accidents graves.

Rappelons qu’apprendre à nager à tous les élèves est une priorité nationale (programmes, socle commun) et que cet apprentissage se construit principalement du CP à la 6e.

Les séances de piscine nécessitent un taux d’accompagnement strict et un agrément des accompagnants qui peuvent assister le PE dans les activités que celui-ci conduit, ou prendre en charge un groupe d’élèves. Les surveillants de bassin, eux, sont exclusivement affectés à la surveillance et à la sécurité.

Cependant, malgré la présence en nombre d’adultes, c’est bien le PE qui est responsable des enseignements ET de la sécurité des élèves. En cas de dysfonctionnement ou de mise en danger des élèves, il lui revient d’interrompre immédiatement la séance. Pour permettre une surveillance optimale, l’idéal serait donc que le PE ne soit pas responsable d’un groupe ; dans les faits, l’encadrement est souvent trop « juste » pour ce faire.

Au final, si un accident devait survenir, et malgré un taux d’encadrement suffisant, la question du défaut de surveillance se posera systématiquement et la responsabilité du PE pourra être engagée. Si le juge retenait une faute à l’encontre du PE entraînant le versement d’une indemnité financière, la responsabilité de l’État se substituerait à la sienne. Cependant, dans un second temps, l’État pourrait intenter une action récursoire et il faudrait alors rembourser les sommes versées.

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