Une partie d’entre vous s’en souvient : Vincent Peillon, rythmes scolaires, semaines de 4 jours et demi. Des hectolitres de communication sur le bien-être de l’enfant, son rythme circadien et sa chronobiologie. Des experts en expertise venant asséner des constats fondés sur pas grand chose, que contredisaient les constats de l’expert d’en face, fondés sur pas davantage. Et au-milieu de tout cela, les professeurs des écoles, obligés de venir une demi-journée supplémentaire, d’accueillir des animateurs plus ou moins identifiés dans leur salle de classe, retrouvant leur matériel pédagogique dégradé (ou ne le retrouvant simplement plus). Le tout pour offrir des activités aux enfants pour boucher les trous, activités pas moins épuisantes que l’école, qui finirent souvent par être payantes, quand elles existaient.
Le SNALC avait été très clair dès le début, avait voté contre et, contrairement à de nombreux autres, n’avait pas changé d’avis en cours de route. Pour nous, ces nouveaux rythmes constituaient une dégradation des conditions de travail des personnels sans rien améliorer aux fameux rythmes des enfants, dont les journées ne sont pas plus courtes. En outre, la perte de la coupure du mercredi empêche de nombreuses communes d’y organiser des activités réellement de qualité. Si certaines villes, souvent parmi les plus peuplées, continuent sur ce schéma, la quasi-totalité des maires ont lâché l’affaire dès qu’ils en ont eu la possibilité. Le réalisme du SNALC, une fois encore, s’est vérifié.
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