Archives de catégorie : Ecole

Études surveillées ou dirigées : quelles précautions ?

La circulaire n°86-083 du 25 février 1986 définit les différentes formes de l’étude à l’école, précise ses modalités d’organisation avec l’objectif de développer la capacité des élèves à organiser leur travail personnel et à en maîtriser les méthodes.

Les études surveillées jouent un rôle d’accueil et permettent d’assurer l’encadrement des élèves pour leur permettre de travailler en toute autonomie dans des conditions favorables. Les études dirigées, elles, s’inscrivent dans le prolongement des activités d’enseignement. Elles ajoutent un soutien didactique, une aide méthodologique et une stimulation psychologique.

Aujourd’hui, on trouve les termes d’études surveillées ou dirigées parfois confondus, d’autant que finalement ce sont les collectivités locales qui choisissent de financer ou non ces dispositifs et de définir ce que l’enseignant doit y faire. La note de service du ministère, qui n’a pas été mise à jour depuis le 8 février 2017, ne traite que d’heures d’étude surveillée et de surveillance ; le terme études dirigées n’y apparaît pas.

Lire la suite

EPS : attention à l’accident !

L’Éducation Physique et Sportive (EPS) contribue à l’éducation à la santé en permettant aux élèves de mieux connaître leur corps, en les sensibilisant à la sécurité et donc aux risques éventuels. Encore faut-il que les situations proposées puissent être réalisées dans des conditions de sécurité optimales.

Le SNALC émet des réserves : à toujours vouloir en faire plus avec moins, l’accident n’est pas loin !

Le SNALC rappelle que l’EPS, qui expose les élèves à des accidents éventuels, est une discipline d’enseignement obligatoire. C’est donc aux PE d’écarter tout danger et de prendre en considération les risques engendrés par certaines pratiques.

Lire la suite

Premier degré : situation préoccupante

Article du dossier de presse de rentrée 2024 du SNALC

À l’heure de la rédaction de ce texte, le nom du prochain ministre de l’Éducation nationale n’est pas encore connu. Mais le SNALC n’est pas dupe. Le nom qui figurera – probablement pour quelques mois seulement – sur la porte du cabinet du ministre ne changera pas grand-chose pour la profession pour cette année 2024, alors que la situation de l’école publique empire chaque année un peu plus.

Pourtant, il est vrai que, de l’extérieur, le changement incessant de ministres de l’Éducation nationale depuis deux ans donne l’illusion de dynamisme au sein de l’institution. En réalité, même si l’on annonce à chaque fois de nouveaux objectifs, de nouveaux discours et des améliorations en perspective, les problèmes demeurent. Et de l’intérieur, en revanche, cela ressemble plus à une saga.

Tandis que les ministres se livrent à ce jeu lassant des chaises musicales, les enseignants s’efforcent encore et toujours de maintenir le cap. Mais la pression sur la profession augmente, la situation des professeurs des écoles s’aggrave, leurs conditions de travail se dégradent et certaines difficultés deviennent ingérables.

“Préoccupant” est le mot qui vient à l’esprit pour décrire l’état de l’école aujourd’hui. Même si ce constat est flagrant, il semble échapper totalement à nos dirigeants, davantage préoccupés par des ambitions politiques que par l’avenir d’une profession essentielle en déclin et d’une école sérieusement en détresse.

Lire la suite