Archives de catégorie : Snalc

Le SNALC et le premier degré

C’est au travers de valeurs d’égalité, de fraternité et de laïcité que le SNALC défend les collègues et leur métier au quotidien. Préserver la liberté pédagogique, soutenir l’avis des conseils des maîtres et des conseils d’école, veiller à l’équité de traitement, défendre le métier au ministère sont des préoccupations permanentes du SNALC.

L’INDÉPENDANCE
Le SNALC est totalement indépendant de toute appartenance politique. Le SNALC ne vit que des cotisations de ses adhérents. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les comptes des organisations syndicales sont publics et publiés au journal officiel.

Que penser d’un syndicat financé par plusieurs centaines de milliers d’euros de subventions ? L’indépendance financière du SNALC et sa neutralité politique lui confèrent une légitimité et une objectivité dans les discussions. Le SNALC est libre dans ses prises de position et n’a de comptes à rendre qu’à ses adhérents.
Lire la suite

PFSE : informer oui, tromper non !

Au SNALC nous considérons tous les collègues comme des personnes responsables. C’est pourquoi nous préférons les informer pour qu’ils se fassent leur propre opinion, plutôt que les pousser à croire qu’ils n’ont pas le choix.

Existe-t-il une seule mutuelle, une seule assurance professionnelle dans l’éducation nationale ? Bien sûr que non. Chacun doit pouvoir s’informer et choisir en toute connaissance de cause en fonction de ses besoins et de ses attentes. Ce qui peut convenir à l’un peut ne pas convenir à l’autre.

De même, il existe plusieurs syndicats. Chacun est libre d’en choisir un ou pas. Au SNALC, nous pensons qu’il est préférable d’être syndiqué.

Pour le SNALC, la raison d’être d’un syndicat est la défense collective et individuelle; c’est aussi celle de l’école et de ses élèves.
Lire la suite

L’enseignement des langues vivantes

Les positions défendues par votre syndicat

Le SNALC a été auditionné en compagnie des autres organisations syndicales représentatives du premier et du second degré par la mission MANES-TAYLOR chargée de dresser un bilan du plan de rénovation des langues vivantes et d’apporter des préconisations face à des évaluations internationales montrant des difficultés persistantes.

En préambule à son intervention, le SNALC a été la seule organisation à se montrer critique face à cette pratique récurrente qui consiste à remettre en cause les pratiques pédagogiques des enseignants sans jamais s’interroger sur le pilotage du ministère, des académies ou des corps d’inspection.

De même, le SNALC ne pouvait commencer son intervention autrement que par la question des moyens. Au primaire, en collège et en lycée, les effectifs ne permettent pas un réel apprentissage – encore moins un apprentissage axé sur les compétences orales – et en lycée, les horaires sont en totale contradiction avec les besoins. Cela est d’autant plus vrai en Terminale où les épreuves du baccalauréat réduisent un temps d’enseignement déjà bien trop court. L’enseignement des langues doit se penser en groupes restreints et en donnant le temps au temps.

Pour le premier degré
Pour le premier degré, le SNALC a mis l’accent sur l’inadéquation entre les objectifs affichés par l’institution pour des raisons politiques et l’absence de réelle formation ou de réel pilotage. Demander à des collègues d’enseigner une langue vivante, les présenter comme des professeurs ayant une vraie certification leur permettant de transmettre cette langue dans de bonnes conditions relève d’une forme de mensonge envers les parents et la société.

Débuter cet enseignement en CP induit une « sur sollicitation » de la mémoire auditive à un âge où l’absence de bases fixées en français empêche toute approche contrastive et toute fixation d’une autre langue. De même, si un enseignant a été mal formé, il ne peut que se retrouver en difficulté lorsqu’il s’agit de proposer un modèle linguistique à ses élèves.
Lire la suite