Archives de catégorie : Snalc

29 mars : instance sanitaire entre Education nationale et Santé

Compte rendu de la réunion du 29 mars 2022
En présence de la secrétaire générale du MEN, du ministère des Solidarités et de la Santé, du président du Haut Conseil de Santé Publique (HCSP)

Situation épidémiologique (ministère des Solidarités et de la Santé et HCSP)

Voir la présentation du ministère de la Santé

Phase de reprise épidémique, avec un impact pour le moment modéré sur le système de santé. Stabilisation des hospitalisations conventionnelles ; poursuite de la baisse en soins critiques et réanimation.

Le taux d’incidence est à 1299 (hausse de 43%). Toutes les régions métropolitaines sont au-dessus de 1000 (ARA devrait les dépasser d’ici peu). Outre-mer, la situation est en train de se tasser, voire de s’inverser aux Antilles.

Hausse du taux de dépistage de près de 26 %. Le taux de positivité est à 30,1 %: il s’explique notamment par les autotests, car les gens viennent confirmer un autotest positif en pharmacie. La semaine dernière, le R effectif (taux de reproduction) était de 1,29. Il est probable qu’il soit un peu plus élevé ce soir.

Des réflexions sont en cours pour mieux cibler la vaccination chez les enfants ayant un facteur de risque. Le taux de vaccination des 5-11 ans est toujours de 5 % (primo-injection).

Dans l’Éducation nationale, on est actuellement sur 15 000/20 000 cas quotidiens, VS 60 000 en janvier.

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Le mot du président : point d’indice !

De même que l’arrivée des hirondelles est supposée annoncer le retour du printemps, le dégel du point d’indice de la fonction publique a une fascinante tendance à annoncer une élection présidentielle.

La ministre de la transformation et de la fonction publiques a en effet sorti de son chapeau ce fameux dégel «avant l’été», sans néanmoins s’engager sur un chiffre précis. La raison invoquée n’est pas tant un nécessaire rattrapage salarial que l’inflation galopante liée entre autres à la crise ukrainienne. Mais comme lors de la présidentielle précédente, il fait peu de doutes qu’on sera loin du compte, et qu’en guise de «dégel», on se contentera d’entrouvrir la porte du congélateur avant de bien vite la refermer.

Il faut dire que les personnels de l’Éducation nationale et du Supérieur subissent depuis trop longtemps une double peine. Non seulement nous vivons les malheurs de l’ensemble des fonctionnaires, point d’indice en tête, mais à l’intérieur même de la fonction publique, nous sommes particulièrement maltraités. Nos enseignants, CPE et psychologues de catégorie A gagnent généralement moins que certaines catégories B d’autres ministères. Pour nous situer dans la moyenne de la fonction publique d’état de niveau A, moyenne que notre seule existence tire vers le bas, il faudrait une revalorisation de plus de 900€ par mois. Non, ce n’est pas une coquille : le différentiel est bien par mois, et non par an. Nos contractuels sont même dans une triple peine, puisqu’ils ajoutent à cela l’insécurité de l’emploi, et même la proximité avec le seuil de pauvreté pour les collègues AED ou AESH. Proximité qui ne signifie pas toujours qu’ils sont au-dessus dudit seuil.

Le SNALG a tiré la sonnette d’alarme depuis longtemps. Ce n’est pas avec des mesures cosmétiques que l’on redonnera de l’attractivité à nos métiers. Et ce n’est pas non plus en qualifiant ces mesures d’« historiques» que le chiffre en bas à droite de la feuille de paye sera soudain plus élevé. Nous avons bien compris que notre nombre jouait en notre défaveur, et qu’un gouvernement, quelle que soit sa couleur politique, avait du mal à allonger la somme nécessaire. Qui plus est pour les « improductifs » que nous sommes.

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10 mars : point sur la situation sanitaire

Compte rendu de réunion au ministère
POINT SUR LA SITUATION SANITAIRE
En présence du directeur de cabinet et de la secrétaire générale.

Du fait des vacances, difficulté de comparer les chiffres en milieu scolaire ces dernières semaines, mais décrue très nette entre les chiffres de cette semaine et ceux d’avant les vacances. Les absences de professeurs en janvier ont quasiment doublé par rapport à une année classique. Les recrutements annoncés ont été effectués et les enveloppes consommées. Sur les capteurs de CO2, un point sera fait tout à l’heure avec les associations d’élus.

Rappel du fait que le premier ministre a annoncé des allègements en population générale. La transposition en milieu scolaire fait que l’on passe au niveau 1 du protocole, en allant même plus loin sur le port du masque, qui n’est plus obligatoire à tous les niveaux, personnels compris.

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