Archives de catégorie : Snalc

Le SNALC appelle à la grève le 26 janvier

Après consultation de ses instances, le SNALC a décidé d’appeler à la grève le 26 janvier prochain, se joignant ainsi à un appel intersyndical déjà large.

Pour le SNALC , la question de la rémunération et des conditions de travail des personnels n’a toujours pas fait l’objet d’engagements à la hauteur des enjeux. Nous ne pouvons nous contenter de paroles, et rappelons notre exigence d’une loi de programmation pluriannuelle entraînant une augmentation significative de la rémunération de tous les collègues et ce, sans contreparties.

En plus de l’appel général qui concerne l’ensemble des personnels, le SNALC se joint à l’appel spécifique sur la voie professionnelle. Il affirme également son soutien aux actions entreprises en janvier pour et par les assistants d’éducation. Il porte aussi les revendications des CPE et celles des professeurs documentalistes, dont beaucoup sont dans l’action ce jour. Il continue de défendre les rémunérations et les conditions de travail des AESH.

Afin de couvrir l’ensemble des collègues, le SNALC dépose un préavis de grève à partir de la rentrée de janvier et couvrant toute la période jusqu’au 6 mars, pour prendre aussi en compte les académies d’outre-mer.

Le SNALC n’oublie pas la situation sanitaire du pays, que l’actualité du jour vient clairement nous rappeler. En fonction de son évolution, le SNALC se réserve la possibilité de ne pas appeler à manifester.

Professeurs des écoles : l’heure de la contractualisation a sonné !

Ces derniers mois le ministère de l’Education nationale a accéléré le mouvement pour faire passer le métier de professeur des écoles à l’heure de la contractualisation.

Nouvelle génération de PE : vers une majorité de contractuels ?

Souvenez-vous qu’en avril 2020, Jean-Michel Blanquer annonçait « en grande pompe » la création de 1248 postes de professeurs des écoles supplémentaires. Or, dès le mois de juin, ce discours a été modulé : le nombre de places supplémentaires ouvertes au concours ne serait que de 625.

Il est alors apparu clairement que les 623 postes restants seraient couverts par des mobilités diverses et des contractuels.
La pénurie de remplaçants disponibles en ce début d’année scolaire pour cause de titulaires vulnérables ou contaminés par la Covid-19 a entraîné nombre de recrutements supplémentaires en urgence.

Si la stratégie budgétaire en cette période de crise donne à l’État toute légitimité au recours massif aux contractuels, le SNALC pense qu’il aurait été de bon aloi en ces circonstances de daigner enfin ouvrir les listes complémentaires. Sans remettre en cause la bonne volonté des contractuels, les élèves, et notamment les plus fragiles, ont besoin du plus haut niveau d’expertise de spécialistes que sont les professeurs des écoles, titulaires ou stagiaires, qui ont été spécialement formés pour cela.

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Le mot du président : Grenelle: des discussions de comptoir ?

Monsieur le Ministre, Mesdames et Messieurs les représentants de l’administration, Mesdames et messieurs les membres élus du comité,

Le SNALC tient à revenir sur plusieurs points dans cette déclaration :

Le 16 novembre dernier, une très large intersyndicale vous a alerté, monsieur le ministre, sur votre manque de dialogue avec les organisations représentatives au sujet de la gestion de la situation sanitaire, demandant notamment « l’organisation de points réguliers », ne serait-ce que pour aborder les propositions que nous portions dans notre communication commune. À ce jour, aucune réponse n’a été apportée à cette demande (1).

La «revalorisation» des enseignants (et assimilés) dont il est question aujourd’hui avec la prime d’équipement a été qualifiée d’« historique ». Pour le moment, elle est historiquement faible et historiquement floue. Aucune garantie n’a pu être apportée jusqu’à présent quant à la volonté politique de mettre en œuvre une loi de programmation pluriannuelle, qui seule garantirait une hausse importante et pour tous de la part fixe des traitements, et ce sans contreparties. Cette volonté politique semble elle-même d’une extrême fragilité, à en juger par les arbitrages rendus concernant les professeurs documentalistes et les CPE sur l’année 2021. Vous nous avez très souvent reproché, monsieur le ministre, de caricaturer vos intentions en les résumant à l’équivalent d’«un ciné et une pizza par mois». À l’heure où les cinémas vont bientôt pou- voir rouvrir, pour 70% des enseignants, il faudra se passer de pizza en 2021. Et pour les CPE et professeurs documentalistes aux échelons 8 et supérieurs, il faudra aussi se passer de ciné.

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