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École du socle : un rejet à confirmer !
Le SNALC salue le retrait des dispositions créant l’école du socle (aussi nommée établissements des savoirs fondamentaux) du projet de loi « École de la confiance ». Il apprécie que le ministre fasse preuve de bon sens dans cette affaire, après avoir tout de même tenté par tous les moyens de faire passer cette disposition.
Le retrait intégral de cet article était une demande forte et étayée que nous avons portée auprès du ministère et des élus depuis le début.
Le SNALC demande que l’école du socle ne revienne pas par la fenêtre, par exemple lors de la commission mixte paritaire.
Le SNALC propose que, la prochaine fois, le dialogue social soit mené dans le bon ordre et qu’on ne découvre pas au détour d’un amendement à l’Assemblée une disposition aussi énorme et qui n’avait fait l’objet d’aucune concertation avec les organisations représentatives.
Loi confiance : sénatporte quoi !
Le SNALC a pris connaissance des projets d’amendements à la loi pour une École de la confiance qui vont être examinés au Sénat à partir de demain.
Tous ceux qui espéraient une disparition des désormais fameux établissements des savoirs fondamentaux en sont pour leurs frais : ils reviennent sous le nom d’établissements du socle commun ! Certes, on sollicite désormais l’accord des instances des écoles et du collège, mais toujours dans le but de fusionner primaire et collège. Le SNALC s’y était opposé avec succès en 2012 : il s’y oppose plus que jamais en 2019.
La commission du Sénat ne s’est pas privée de proposer d’autres amendements dont les conséquences pourraient être dévastatrices : expérimentations sur l’annualisation du temps de service des professeurs, formation continue hors du temps de service, développement de la contractualisation pour les enseignants ou encore avis du chef d’établissement sur les décisions d’affectation.
Le SNALC dénonce le fait d’avoir tenu à faire une loi « tous-sujets » alors que l’objectif initial était la scolarisation obligatoire à partir de 3 ans. En tenant à laisser la trace du mot « confiance » dans nos textes, le ministre a ouvert la boîte de Pandore, et tous les maux en sortent, comme cela était prévisible.
Le SNALC poursuit son travail auprès des parlementaires pour faire modifier ou supprimer toutes les dispositions qui vont à l’encontre des intérêts des agents.