En 2012, Vincent PEILLON, ministre de l’Éducation nationale, réunit les syndicats — dont le SNALC — pour leur soumettre son projet de loi de refondation de l’École. À l’intérieur, un article qui propose la mise en place d’une expérimentation visant à rapprocher fortement l’école primaire et le collège. Face à l’opposition de la majorité des organisations syndicales, SNALC en tête, le ministre décide en séance de retirer cet article, et finira par proposer à la place les conseils école-collège.
En 2018-2019, Jean-Michel BLANQUER, ministre de l’Éducation nationale, ne réunit pas les syndicats pour leur soumettre son projet de loi sur l’École de la confiance. Tout au plus en a-t-il présenté les grandes lignes à chaque organisation représentative, sans aucun projet de texte sous les yeux. Il attend le débat parlementaire pour soutenir l’intégration d’un amendement qui propose la mise en place d’une expérimentation visant à fusionner l’école primaire et le collège. Face à l’opposition des organisations syndicales représentatives, SNALC en tête, le ministre parle de « bobards », maintient ce projet et envisage uniquement quelques évolutions du texte pour qu’on ait au moins la décence de demander aux instances représentatives des écoles et du collège leur accord avant de les faire disparaître dans un EPLESF (établissement public local d’enseignement des savoirs fondamentaux).