Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs les représentants de l’administration,
Mesdames et Messieurs les membres élus du comité,
Au vu de l’urgence de la situation, de la crise des recrutements et du déclassement salarial et social des personnels, le SNALC attend des actes et non des discours. C’est pourquoi il s’applique aujourd’hui à lui-même ce qu’il vous demande d’appliquer, et restreint sa déclaration à l’essentiel, i.e. à des demandes d’actions les plus synthétiques possibles :
- un rattrapage salarial qui concerne tous les personnels, sans contreparties et sans pacte (depuis Faust, le SNALC évite les pactes) ;
- pas de blabla automnal. Les collègues ont autre chose à faire que de subir une énième concertation/consultation quand votre ministère dispose de toutes les données et de toutes les analyses sur les conditions de travail, le climat scolaire, la gestion de l’inclusion et des AESH, ou encore les problèmes causés par les réformes structurelles du précédent quinquennat (et de ceux d’avant)…
… Et c’est déjà pas mal. Vous pourrez bien évidemment trouver l’ensemble des revendications du SNALC auprès de ses représentants, et aussi auprès des personnes qui vous entourent, qui les connaissent normalement bien (mais demandez-nous quand même directement : c’est encore le plus sûr).
Merci de votre attention, et plus encore merci de préciser vos intentions, qui ne sont pas encore très claires dans votre dernière interview — voire qui sont parfois étonnantes au regard du fonctionnement réel d’un établissement scolaire.
Jean-Rémi GIRARD,
président du SNALC