L’avenir sombre du mouvement départemental est une réalité. Le SNALC s’est inquiété à de nombreuses reprises sur l’avenir de la gestion des personnels telle que la prévoit le Ministère. Et le mouvement est l’une des pierres angulaires de cette dégradation des conditions dans lesquelles nous exerçons, nous, professeurs des écoles. Aussi, c’est sans surprise que le groupe de travail du 13 décembre auquel le SNALC a siégé a dévoilé le pire. Même s’il reste des choses à affiner, la base est une infamie en soit. Vous croyiez avoir touché le fond en 2019, le mouvement de 2020 s’annonce encore plus chaotique !
Plus aucun syndicat n’aura à sa disposition les documents de travail qui nous permettaient jusqu’alors de chercher les erreurs de barèmes, priorités et bonifications en amont et de les faire corriger. Pire : c’est aux enseignants de mettre le doigt sur un dysfonctionnement les impactant, une fois leur affectation notifiée.
Et cette erreur ne pourra pas être corrigée si l’enseignant concerné ne missionne pas son syndicat, le SNALC, pour l’assister dans une procédure de recours qui ne laissera en aucun cas la place à l’approximation pour espérer aboutir favorablement.
En effet, la procédure de recours doit observer des formes précises qui, si elles ne sont pas scrupuleusement respectées, ne vous permettront pas d’avoir gain de cause. Une façon de plus pour notre administration d’avoir la paix et de classer sans suite des demandes qui devraient, au nom du bon sens et tout simplement du respect des personnels, recevoir un regard attentif et bienveillant. Il n’en sera rien et les enseignants seront une fois de plus seuls et mis au pied du mur.
Pour bénéficier d’un mouvement le plus équitable possible dans cette opacité annoncée, syndiquez-vous au SNALC sans plus attendre. Notre aide sera plus que jamais essentielle pour faire respecter vos droits les plus fondamentaux.