Loi RILHAC, une atteinte à la spécificité de notre école primaire

À quoi bon demander leur avis aux directeurs d’école dans une enquête nationale en décembre 2019, si au final personne n’en tient compte ? A quoi bon réunir sans cesse les organisations syndicales sous prétexte de dialogue social si leurs remontées et revendications sur la direction d’école sont comme jetées aux oubliettes en un vote au Sénat le 10 mars 2021 ? A quoi bon prétendre redéfinir la direction d’école dans un Grenelle de l’Education coûteux et pompeux si c’est pour en conclure ce que le ministre de l’Education nationale et la majorité politique en place veulent déjà, c’est-à-dire le management?
Tout comme pour les questions sanitaires, le SNALC ose l’écrire : on se moque de nous !

Le Sénat, par son vote de la proposition de loi RILHAC, est venu remettre en question le fonctionnement caractéristique et essentiel de notre école. L’article 1, instaurant une « autorité fonctionnelle » du directeur d’école, tout en supprimant le passage indiquant qu’il n’est pas « le supérieur hiérarchique sur ses collègues », porte atteinte à une chose presque sacrée à laquelle il ne faut pas toucher : le subtil équilibre de notre école reposant sur un fonctionnement spécifique entre pairs. Dans une école primaire exercent des adjoints d’enseignement dont l’un d’eux est directeur d’école ou assume la direction de l’école lorsque le directeur est absent. La direction d’une école est occupée par un professeur des écoles parmi des professeurs des écoles. La moindre notion d’autorité – et encore plus avec la délégation de « l’autorité académique » – impliquera implicitement une autorité hiérarchique et la fin du Primus inter pares.

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Point sur la situation sanitaire

Compte rendu de réunion au ministère
Réunion multilatérale du 23 mars 2021
En présence du directeur de cabinet et de la secrétaire générale du ministère.

Les chiffres, le protocole

En fin de semaine, le communiqué hebdomadaire sera enrichi avec des chiffres sur les tests.
Cette semaine, au-dessus de 4000 cas confirmés quotidiens (élèves + personnels) : niveau haut par rapport à ce que l’on a pu connaître. Hier soir, 2200 classes fermées et une centaine de structures scolaires fermées : concentration sur les Hauts-de-France, l’Ile de France et Nancy-Metz.
Sur les tests salivaires, l’objectif est toujours de 300 000 tests par semaine. Le taux d’acceptation est autour de 65/70%. 260 000 tests proposés la semaine dernière. L’acceptation est plus forte là où la contamination est plus forte (82% dans l’académie de Créteil). Sur les tests antigéniques, forte proposition (environ 500 000), mais le taux d’acceptabilité est inférieur à 20%.

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Syndicat enseignant