Le mot du président : pas d’agenda social sans dialogue social

À l’heure où le SNALC envoie à tous ses adhérents son propre agenda pour la rentrée prochaine, c’est un autre agenda qui fait l’actualité au ministère : l’agenda social.

Entre les modifications de programmes de l’élémentaire et du collège, les épreuves du bac et du brevet ou encore la réforme du lycée professionnel, l’agenda social passe assez inaperçu. Pourtant, ses implications vont être très importantes pour les personnels.

Qu’on en juge simplement par la liste des sujets qui y seront traités entre juin 2018 et février 2019 : bilan du PPCR (classe exceptionnelle, hors classe, rendez-vous de carrière), accompagnement, prime en REP+, pré-recrutement, mobilité dans le premier et le second degré… et là, il s’agit uniquement de ce qui concerne les enseignants. On évoquera aussi le recrutement, la formation et le parcours des personnels de direction, ou bien encore le PPCR des attachés ou des médecins. Nul doute que la question de l’égalité femmes/hommes abordée ces derniers mois sera également prise en compte.
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Le SNALC et le premier degré

C’est au travers de valeurs d’égalité, de fraternité et de laïcité que le SNALC défend les collègues et leur métier au quotidien. Préserver la liberté pédagogique, soutenir l’avis des conseils des maîtres et des conseils d’école, veiller à l’équité de traitement, défendre le métier au ministère sont des préoccupations permanentes du SNALC.

L’INDÉPENDANCE
Le SNALC est totalement indépendant de toute appartenance politique. Le SNALC ne vit que des cotisations de ses adhérents. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les comptes des organisations syndicales sont publics et publiés au journal officiel.

Que penser d’un syndicat financé par plusieurs centaines de milliers d’euros de subventions ? L’indépendance financière du SNALC et sa neutralité politique lui confèrent une légitimité et une objectivité dans les discussions. Le SNALC est libre dans ses prises de position et n’a de comptes à rendre qu’à ses adhérents.
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Is watching you…

Alors que le ministre de l’Éducation nationale tente d’interdire l’usage des portables dans l’enceinte des structures scolaires, les objets dits de surveillance y pénètrent discrètement mais assurément. Je ne peux pas me retenir de vous faire partager une anecdote qui nous fera réfléchir sur l’avenir de notre profession. Les faits qui suivent sont réels.

Ce matin-là, un père d’élève contacte la direction d’école pour un motif orwellien : il ne parvient pas à géolocaliser sa fille en classe ! En effet, le brave homme lui a mis une montre GPS au poignet pour mieux la tracer. La directrice est serviable – il va sans dire qu’elle n’a que ça à faire et doit s’incliner sous l’injonction de « bienveillance » – et face à l’incongruité de la requête, lui propose de se rendre dans la classe pour tenter de géolocaliser sa fille, à l’ancienne. Rien de tel que les bonnes vieilles méthodes.

Après une brève recherche, le fait est avéré : la fillette est effectivement en classe, parmi les siens. Au travail, elle a tout simplement volontairement éteint sa montre. Un sourire à la commissure des lèvres indique clairement qu’il ne s’agit en rien d’un acte manqué mais d’une tentative intentionnelle et affirmée de rébellion de la préadolescente. Effronterie secrètement savourée par la directrice admirative.
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Syndicat enseignant