Notre métier a longtemps été considéré comme le plus beau métier du monde, notamment grâce au prestige social du maître au milieu du siècle dernier. Les relations de confiance et de respect avec les élèves, les parents, le maire et l’institution permettaient à l’enseignant d’exercer son métier en toute sérénité. Il n’y avait alors rien de plus important que l’instruction des enfants de la République.
Notre école a énormément évolué depuis. Les réformes successives depuis les années 70, ont totalement bouleversé sa place dans la société, son rôle et surtout le regard porté sur l’institution en général. En 50 ans, tout est devenu plus compliqué pour l’enseignant : perte de liberté pédagogique, remise en question permanente des méthodes, changement des programmes, ingérence des parents, absence d’aide et de protection de l’institution, prise en charge de nouvelles difficultés en classe, manque de formation, manque de reconnaissance et de confiance, nouvelles injonctions et abus de pouvoir des IEN… Autant de difficultés qui ont rendu le métier de moins en moins attirant et de moins en moins supportable. Aujourd’hui, la majorité des parents remet en cause le fonctionnement de l’école et ses professeurs. Le PE est vu comme un « fonctionnaire » et l’école est devenue un simple service.
La confiance a disparu pour laisser place peu à peu à la méfiance, puis à la défiance. Et ce regard négatif de la société sur notre profession est conforté par les déclarations dégradantes de nos hommes politiques.
Enseigner est devenu un métier à forts risques psychosociaux, dont la reconnaissance salariale n’est pas à la hauteur des conditions de travail. Le SNALC l’affirme : la déconsidération du métier est d’autant plus forte que la rémunération stagne depuis trop longtemps. Alors que les jeunes enseignants gagnaient dans les années 80 de 2 à 2,5 fois le SMIC, aujourd’hui ce salaire correspond à un peu plus du SMIC (environ 1,2 fois). Désormais, les enseignants français débutants ou non, sont parmi les plus mal payés d’Europe. Une revalorisation salariale conséquente, sans contreparties, reste la première des revendications.
La baisse des effectifs en école primaire devrait se poursuivre jusqu’en 2025. Pour autant, si on s’attarde sur le nombre d’élèves par classe, cette diminution due à l’évolution démographique n’est pas forcément visible dans toutes les classes.
Les mesures phares du dernier quinquennat, que ce soit le dédoublement en éducation prioritaire dans les classes de GS, CP, CE1, ou le plafonnement des classes à 24 élèves en GS, CP et CE1, ont effectivement baissé la moyenne du nombre d’élèves par classe au niveau national (21,8 à la rentrée 2021), mais elles n’ont pas pour autant allégé les autres niveaux. Et les écoles de ville, hors réseau prioritaire et hors ruralité, restent les plus chargées.
Les dédoublements et les plafonnements à 24 permettent indéniablement aux professeurs des écoles de travailler dans de meilleures conditions. Mais ils sont effectués, non seulement au détriment du second degré, mais également parfois au détriment des classes des autres niveaux d’enseignement.
Pour le SNALC, limiter les effectifs dans tous les niveaux des classes de l’école primaire devrait devenir un objectif prioritaire, pour prendre en compte les difficultés d’enseignement et de transmission des savoirs dans une école qui se veut inclusive, mais qui doit également être attentive à tous les élèves, qu’ils soient à besoins éducatifs particuliers ou pas.
La loi de 2005 sur le handicap repose sur l’idée que la présence d’élèves en difficulté dans une classe ordinaire peut enrichir l’éducation de tous les élèves. Conséquence directe, il a fallu dès lors limiter voire supprimer les établissements – et les classes – spécialisés, jugés ségrégatifs et accusés d’enfermer les élèves dans leurs difficultés.
Dans les faits, pour aider les élèves en inclusion, la seule réponse apportée par les autorités consiste en un accompagnement humain. Malheureusement, les soins et rééducations qui existaient dans les établissements spécialisés n’ont pas été transposés dans les classes ordinaires et le taux d’encadrement y est bien différent.
Quand on sait que le coût d’une scolarisation en milieu spécialisé est considérablement plus élevé qu’en milieu ordinaire, il y a un certain cynisme à prétendre que l’inclusion prend mieux en charge les élèves à besoins éducatifs particuliers, dont les handicaps.
Face à l’extrême hétérogénéité et au surcroît de travail non reconnu pour les enseignants des classes ordinaires, la hiérarchie de l’Éducation nationale ne sait répondre que par l’injonction à la différenciation, c’est-à-dire à l’individualisation du travail à l’extrême.
C’est une aberration qui, en plus de permettre des économies, fait porter aux enseignants de manière démagogique, la responsabilité des échecs de l’inclusion.
Le SNALC n’est pas favorable à l’inclusion à tout-va et exige des moyens pour le spécialisé et du soutien pour les enseignants.
Les classes d’aujourd’hui se caractérisent par leur hétérogénéité. L’institution ne la décrit pas comme une entrave au fonctionnement de la classe, mais comme une richesse. Le groupe de niveau étant tabou car stigmatisant, on lui préfère le «groupe de besoins». Mais en parallèle, les élèves sont systématiquement catégorisés par ceux qui ont un discours allant à l’encontre de la stigmatisation, « didacticiens autoproclamés » et IEN en tête.
Les élèves décrocheurs, perturbateurs ou présentant des troubles comportementaux ou de l’apprentissage entrent dans la case EBEP (élèves à besoins éducatifs particuliers).
Un élève qui bougerait trop car ses parents ne feraient rien pour que leur enfant soit dans une position d’apprenant (en le laissant sur des écrans H24 par exemple) sera rapidement qualifié d’enfant hyperactif.
Un élève qui s’ennuierait et ne s’épanouirait pas à l’école deviendrait rapidement HPI… à moins que ce ne soit la faute du PE, incapable de stimuler son appétence.
Quant à l’élève qui suit, il sera trop souvent laissé de côté car il ne pose pas de problème et parce que le professeur des écoles ne peut pas tout gérer.
L’école d’aujourd’hui est plus qu’exigeante envers les professeurs des écoles qui doivent gérer l’hétérogénéité et user de la différenciation pédagogique comme d’un remède miracle. En revanche, sa bienveillance permissive la rend moins exigeante quand il s’agit de tirer profit des fortes potentialités. L’école n’est pas une garderie éducative et doit retrouver sa fonction émancipatrice.
La coéducation est un concept pédagogique qui consiste à associer les parents aux actions éducatives de l’école afin de les impliquer davantage et d’avancer dans le même sens dans l’intérêt de l’enfant.
Ce concept n’était pas aussi répandu et présent dans les projets d’école il y a une trentaine d’années. La coéducation allait de soi, elle était implicite. Aujourd’hui en revanche, elle devient indispensable et doit être recherchée, surtout dans les zones les plus sensibles, impliquant par là même une surcharge de travail pour les professeurs des écoles.
Il y a un fossé entre le rôle de l’enseignant et celui de parent. Il faut, pour autant, créer une confiance mutuelle propice aux apprentissages et composer avec cette relation asymétrique entre le professionnel qui connaît et doit appliquer les attentes de l’Institution et le parent qui, dans l’affect, rejette souvent les choix et décisions du maître. Des parents peuvent être dans le désintérêt, le déni ou a contrario, adopter une démarche consommatrice. De plus en plus intrusifs, certains n’hésitent pas à entrer en conflit à la moindre discordance. Dans ce contexte, le SNALC s’oppose à l’implication des parents dans les évaluations d’école car cela ouvre une porte leur permettant de remettre en question les enseignants, le plus souvent sans aucune objectivité par rapport au rôle premier et indispensable de l’école.
La société est en souffrance et l’école devient l’exutoire des rancœurs sociales. L’autorité du maître est souvent bafouée. Pour le SNALC, chacun doit rester à sa place. Il est à redouter que les parents prennent de plus en plus de place dans les écoles et qu’on leur octroie peu à peu un pouvoir décisionnel sur les enseignants. Il est urgent de développer des instances sociales éducatives. Tout ne peut pas reposer sur l’école.
Le système scolaire actuel est l’héritage de tellement de réformes que l’on a aujourd’hui une école à multi-vitesses et multi-modèles.
Il existe trois types d’écoles en France : les écoles publiques, les écoles privées sous contrat, et les écoles privées hors contrat. Les écoles publiques se différencient aujourd’hui par leur catégorisation : écoles relevant de l’éducation prioritaire, écoles rurales ou de montagne, classes uniques, RPI, … Leur catégorie leur permet d’obtenir des moyens supplémentaires, humains et/ou financiers.
Si l’on s’attarde sur le bâti scolaire, certaines écoles ont plus de cent ans quand les plus récentes se veulent connectées et éco-responsables. Les communes gèrent le financement des écoles et cela crée inévitablement des différences territoriales. Même chose au niveau de l’emploi du temps : la réforme des rythmes scolaires en 2014 a différencié les horaires et les jours travaillés d’une école à l’autre. Quant aux professeurs, le recrutement et la formation initiale faisant l’objet de réformes quasiment tous les cinq ans, ils sont issus de différents parcours (Master MEEF ou pas, détachement, 3e concours…), et sont – et seront de plus en plus – de statuts différents (instituteurs, professeurs des écoles, stagiaires, contractuels, contractuels alternants…).
Le SNALC milite pour la présence de professeurs des écoles formés et titulaires en charge d’une classe, ainsi que pour une réforme pérenne de la formation initiale et continue. La semaine de 4 jours doit redevenir la norme pour tous et ne plus relever d’une dérogation alors qu’elle est majoritaire sur le territoire.
« Faire la classe » est le cœur du métier de professeur des écoles. La relation entre l’enseignant et ses élèves est donc une composante essentielle de notre profession.
Or, au fil du temps, ce lien s’est altéré et nous observons même une dégradation qui s’accélère depuis quelques années.
Ainsi, les valeurs de confiance et de respect mutuel qui sont au fondement de l’École et plus largement de la vie en société s’étiolent. La politesse élémentaire s’apprend désormais trop souvent à l’école et l’attitude des élèves en classe glisse vers un irrespect du professeur.
Ce constat est le reflet de la considération allouée aux professeurs des écoles par les parents et la société.
En parallèle, le système scolaire et l’institution portent leur part de responsabilité, l’École n’étant désormais que trop rarement synonyme de réussite, de défi et d’exigence. La motivation pour les élèves est souvent à la baisse entraînant un désintérêt général pour la parole de l’enseignant et les apprentissages.
Si l’enfant a des droits inaliénables, il ne faut pas oublier qu’il a aussi des devoirs en tant qu’élève.
Ce n’est pas rendre service à la société de montrer aux enfants qu’insolence, mépris et impolitesse sont des composantes acceptables à l’école. Ces citoyens de demain appliqueront à l’âge adulte ce qu’on leur aura appris. Dans ces conditions, l’avenir sera bien sombre
Il y a quelque temps encore, pour les parents, mais également pour les adjoints, le directeur d’école incarnait l’autorité, le référent et le décisionnaire. La cohésion avec l’équipe faisait toute la force de l’école et le directeur en était le pilier.
Si aujourd’hui le rôle du directeur est resté le même, ses missions ont été adaptées aux réformes incessantes et se sont en réalité énormément diversifiées. La cohésion et la proximité avec les enseignants de l’école s’en sont vues fortement impactées.
Les demandes institutionnelles rythment le quotidien du directeur qui doit jongler en permanence entre une multitude d’injonctions, le plus souvent administratives, et une gestion de l’humain de plus en plus conflictuelle et chronophage.
Le référentiel métier de 2014 censé définir et cadrer le rôle du directeur s’est avéré finalement un fourre-tout légitimant toute demande de l’inspecteur.
En 2022, la loi Rilhac, sévèrement critiquée par le SNALC, est adoptée. Parallèlement, l’augmentation du temps de décharge et des primes des directeurs masque une évidence pour le SNALC : cette loi aura pour conséquence d’accentuer plus encore la pénibilité et la charge de travail des directeurs et d’altérer la relation directeur-adjoints. Les écoles ont besoin d’un directeur au service des problèmes de l’école et non d’un supérieur hiérarchique qui serait uniquement au service de l’institution.
Dans les années 90, le statut d’IEN a ouvert la porte à des profils d’inspecteurs issus du second degré, voire parfois de professions sans lien avec l’Éducation nationale.
L’IEN, obligé de se plier aux réformes et modes pédagogiques successives, a été régulièrement amené à se contredire d’une année à l’autre. Les directives mal comprises par les enseignants se sont multipliées. L’inspecteur a alors perdu peu à peu de sa crédibilité et de sa légitimité. Le décalage entre injonctions institutionnelles et la réalité du terrain ont fini par tendre les relations entre professeurs et inspecteurs. Face à des enseignants parfois très réfractaires, certains IEN sont devenus de plus en plus intransigeants et la crainte de l’inspection-sanction s’est installée.
Cette peur de l’IEN est désormais une réalité. Les professeurs des écoles sont sans cesse remis devant leurs responsabilités alors que dans le même temps, certains IEN répondent aux abonnés absents en cas de difficultés ou même de détresse des professeurs. Devant des parents de plus en plus exigeants, agressifs et procéduriers, l’enseignant se retrouve souvent seul et présumé coupable en toute circonstance, sans même parfois que l’IEN ait pris le temps de l’écouter, alors que ce temps est accordé aux parents.
Pour le SNALC, la place et le rôle de l’inspecteur, supérieur hiérarchique des professeurs, sont primordiaux. La confiance doit être restaurée. L’IEN n’est pas là seulement pour sanctionner, mais pour aider les enseignants et les protéger en cas de problème.
Jusque dans les années 90, le professeur des écoles représente le savoir et on se doit alors de le respecter puisqu’il aide les élèves à «réussir dans la vie». Il reste souvent dans une même école pendant de longues années et voit défiler les générations d’élèves qui deviennent parents à leur tour.
À partir des années 90, les politiques de « professionnalisation » des enseignants entraînent la critique de l’institution elle-même sur les manières d’enseigner. Dans le même temps, en pleine période de récession, les premières réformes sur les retraites mettent en évidence la retraite à 55 ans des instituteurs. Pour l’opinion publique, l’image de l’enseignant devient très vite celle d’un privilégié : un fonctionnaire bien payé, toujours en vacances et qui ne travaille que 27 heures par semaine aux frais du contribuable.
Aujourd’hui, les critiques ont laissé place à des agressions qui se multiplient. Force est de constater l’insuffisance des équipes mobiles académiques de sécurité mises en place en 2009. Quant à la demande de protection fonctionnelle en cas de situation inquiétante, elle n’est que très rarement accordée.
Devant la recrudescence inquiétante des incivilités, le SNALC exige que des mesures soient prises pour assurer systématiquement la sécurité et la protection des personnels de l’Éducation nationale.
Historiquement, le métier de PE est très féminisé. Aujourd’hui, 84% des PE sont des femmes et on constate une inégalité salariale et un déséquilibre dans l’accès aux postes à responsabilité. Ainsi, en 2015, une enseignante titulaire percevait en moyenne un salaire inférieur de 14% à celui d’un enseignant.
Le ministère a lancé en 2021 un plan national d’action pour l’égalité professionnelle. Cependant, même la sensibilisation des RH à cette problématique ne permet pas d’augmenter la proportion de femmes postulant à des postes qui offrent une meilleure rémunération.
En outre, le système de promotion à la hors- classe peine à dissimuler l’iniquité du RDV de carrière du 6e échelon permettant une accélération de carrière. L’âge moyen des mères au moment de l’accouchement en France est de 31 ans et cet âge coïncide souvent avec le 6e échelon. De facto, ces femmes risquent d’être exclues du RDV de carrière qui ne peut être reporté. Le passage à la hors classe pose aussi question : les textes prévoient que le pourcentage de promus soit proportionnel à la représentativité du sexe dans le métier. Il arrive que des personnels avec un avis « Excellent » soient déclassés au profit de personnels de sexe opposé avec un avis « à consolider » pour garantir la proportionnalité.
Le respect de la proportionnalité par genre, dans le but d’éviter l’iniquité, crée d’autres injustices en faisant fi des compétences professionnelles. C’est pourquoi le SNALC estime que l’augmentation des salaires et un traitement réellement équitable, sans discrimination d’aucune sorte seraient déjà de réels progrès.
Ces dernières années, le métier a fortement évolué et les PE sont de plus en plus nombreux à vouloir se reconvertir ou évoluer dans leur carrière. Pénibilité, allongement des carrières, rémunération en berne… les poussent à accélérer leurs démarches.
Au fil du temps, des dispositifs ont donc été mis en place par le ministère : congé de formation, cumul d’activités, DIF puis CPF, rupture conventionnelle, RH de proximité, détachement, liste d’aptitude ou encore concours internes.
Mais délais, restrictions, dossiers à rallonge, budgets limités, intérêt du service et autres refus ralentissent les démarches, entraînant de fortes déceptions. Certains en viennent à la démission (elles ont été multipliées par 5 en 10 ans), voire à l’abandon de poste.
Le SNALC demande l’augmentation des crédits alloués aux CPF et à la rupture conventionnelle, la dispense de l’obligation de rester au service de l’État après un CFP, la disparition de la liste d’emplois autorisés pour le cumul d’activités, l’accord systématique des demandes de temps partiel et de démission et une formation pertinente des RH.
Au-delà de ces problématiques, il faut regarder le problème dans son ensemble. Si les conditions d’exercice et de fin de carrière des PE s’amélioraient, nombre d’entre eux ne chercheraient pas à quitter leur travail. Ainsi, l’administration n’aurait pas à mettre en place les freins qui limitent actuellement l’hémorragie des départs, contre la volonté des principaux concernés. Il faut donc améliorer les conditions de travail et permettre à ceux qui souhaitent fermement partir, de le faire dans de bonnes conditions.
L’âge de départ à la retraite a fortement évolué pour les PE, passant d’un départ possible à partir de 55 ans (pour les instituteurs) à un âge légal de 62 ans. De plus, le nombre de trimestres requis pour un départ à taux plein contraint de nombreux collègues à repousser l’échéance après 62 ans.
Qu’en est-il du montant des pensions ? Il baissera significativement avec la réforme des retraites. La retraite par points ne permettra plus de compenser les rémunérations modestes et les indemnités très faibles des PE.
La cessation progressive de l’activité dès 60 ans a malheureusement été supprimée en 2011 et face à la pénibilité du métier, nombreux sont les PE à finir leur carrière dans un état de santé dégradé. Et comment s’imaginer devant une classe à 65 ou 67 ans ?
Le SNALC revendique donc :
- l’évaluation de la pénibilité, la réduction du nombre de trimestres en conséquence et l’abaissement de l’âge de départ sans décote ;
- l’augmentation des rémunérations pour garder des pensions décentes ;
- la réintroduction de la cessation progressive d’activité ;
- la possibilité d’un départ en cours d’année scolaire.
Enfin, le SNALC propose la mise en place d’un dispositif de compagnonnage de stagiaires ou d’aide à la direction, pour les enseignants en fin de carrière.
Nombreux sont ceux qui cherchent des solutions pour quitter le métier, bien conscients que la qualité de l’enseignement dépend aussi de l’état de fatigue, voire d’épuisement du professeur