Le SNALC a pris connaissance du rapport de la mission « flash » sur les relations école-parents de la commission des affaires culturelles et de l’éducation.
Le SNALC note tout d’abord que si de nombreux acteurs ont été entendus, ils n’ont visiblement pas tous la même considération : les représentants de parents et les association ont été reçus individuellement et en premier là où les représentants des personnels de l’Éducation nationale ont été entendu le plus souvent en auditions communes.
Le SNALC regrette le parti pris, clair, de reporter la quasi totalité de la responsabilité des difficultés parents-école sur les professeurs. Il est impensable, alors que quotidiennement, des professeurs et personnels d’éducation sont pris à parti, parfois violemment, par des parents, qu’aucune information sur le mal-être des personnels n’y figure.
Pour le SNALC, un certain nombre d’idées développées démontrent une méconnaissance du champ des possibles de l’École. Notre institution n’est pas omnipotente et ne peut ni ne doit remplacer l’éducation parentale.