Le SNALC à l’avant-garde de la dénonciation des méfaits du PPCR

Le SNALC vient de diffuser à plusieurs milliers d’exemplaires dans toute la France un fascicule de 8 pages Le PPCR, « revalorisation » ou miroir aux alouettes ? (téléchargeable en ligne) invitant les collègues à juger par eux-mêmes de la nature réelle de ces nouvelles mesures.

Il a, contrairement à la TOTALITÉ des autres organisations syndicales, voté lors des derniers comités techniques ministériels CONTRE l’ensemble des décrets d’application de ce nouveau dispositif.

Il a entamé des actions locales pour rappeler son opposition à cette prétendue revalorisation mais aussi contre la réforme des rythmes scolaires dans l’enseignement primaire ou celle du collège : la prochaine action donnera lieu le samedi 28 janvier à un blocage de la ville de Montpellier afin de répondre à la volonté des collègues de manifester efficacement leur mécontentement sans perdre une journée de salaire.

Le SNALC ne se joindra donc pas à un appel tardif en faveur d’une grève d’un jour prévue le 1er février contre le PPCR et décidée unilatéralement par trois organisations syndicales.

Le PPCR : « revalorisation » ou miroir aux alouettes ? Jugez par vous-même

Il est de notoriété publique que, bien que bénéficiant d’une qualification académique élevée validée par de difficiles concours, les enseignants français comptent parmi les moins bien rémunérés d’Europe. Une revalorisation substantielle de leurs traitements était donc réclamée de longue date par l’ensemble des organisations syndicales. La réponse à cette demande ? Le protocole Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations (PPCR).

Ce PPCR, qui concerne l’ensemble de la fonction publique mais est adapté par chaque ministère, modifie en profondeur de nombreux aspects de notre métier : notre avancement et nos grilles indiciaires (p.2 et 3), notre évaluation professionnelle (p.4 et 5), notre accès à la hors-classe et à une nouvelle « classe exceptionnelle » (p.6 et 7).
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Visite médicale : un droit, voire une obligation !

La plupart des fonctionnaires au moment de leur recrutement sont astreints à une visite médicale. Mais c’est la première et la dernière qu’ils connaissent au cours de leur carrière. Les plus anciens se souviennent d’avoir été convoques pendant leurs heures de cours à passer une radioscopie, mais à la suite du danger qu’elle présentait et des dénonciations vigoureuses qu’ont exprimées les collègues, cette procédure a disparu.

Plus aucune visite médicale ne nous a plus jamais été imposée. Il fut même un temps où dans les salles de professeurs, on fuyait les éventuelles convocations du « médecin du rectorat » parce qu’elles pouvaient entraîner, disait-on, des ennuis sérieux pour la carrière !
Ce passé n’est plus et aujourd’hui on se plaint surtout que les fonctionnaires, professeurs et personnels administratifs, de santé et sociaux ne bénéficient plus d’aucun suivi médical, contrairement aux employés du privé qui connaissent la médecine du travail.
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