Jean-Paul Brighelli manie le verbe comme d’autres le fleuret. D’Artagnan de la langue, il croise, pare, feinte et botte avec une aisance qui fascine autant l’auditeur que le lecteur. Chaque page se dévore, dans un style où la fluidité ne s’embarrasse ni d’emphase ni d’euphémismes, où les choses sont dites telles qu’elles sont : ce récit impudique d’une réalité décrite dans toute sa nudité questionne, bouscule et fait souvent passer l’auteur pour un provocateur.
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