Colère des personnels : au-delà du constat, le SNALC propose une action légale

Le SNALC n’a cessé de dénoncer la dégradation des conditions d’exercice et des rémunérations des personnels de l’Éducation nationale. Aussi se félicite-t-il d’être aujourd’hui rejoint dans les combats syndicaux qu’il a intensifiés ces dernières années par des agents de plus en plus nombreux, adhérents ou sympathisants, gilets jaunes ou stylos rouges en complémentarité de son action syndicale.

Ce besoin de dénoncer et réagir, déjà affirmé par le mouvement #PasDeVague, est révélateur du degré de saturation de la profession : baisse historique du pouvoir d’achat, revalorisations en trompe-l’œil, réformes aberrantes ne cessent d’accabler les personnels et leurs conditions de travail. La colère gronde, explosive par endroits, mais nos dirigeants restent sourds et continuent d’imposer des mesures, à l’image du projet de décret sur la seconde HSA imposée.
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Les violences et les incivilités : les signes d’une école élémentaire négligée

Dans le premier degré, les incivilités et les écarts de conduite des élèves sont généralement minimes mais ils sont souvent les prémices d’agissements bien plus répréhensibles quelques années plus tard.

Au SNALC, nous pensons que la transmission des savoirs est le rôle premier de l’École. Nous ne pouvons cependant pas nier l’impact et le rôle de l’enseignant en élémentaire et en maternelle dans l’éducation à la vie en société, même si l’éducation revient bien évidemment avant tout aux parents.

À l’école, l’enfant hors du contexte familial a un comportement qui reflète l’éducation qu’il a reçue. L’enseignant de maternelle doit réagir dès les premiers actes violents. En cas de négligence face aux petits débordements, l’élève considère très vite que les règles de l’école sont les mêmes qu’à la maison sans les parents, autrement dit :  «tout est permis».
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Les fonctionnaires dans le viseur du gouvernement

Comme on le sait, à l’orée de l’année 2019, le gouvernement a annoncé son intention de réformer les retraites, mais aussi la fonction publique et l’assurance chômage. Nous avons déjà longuement évoqué les questions posées par la future réforme des retraites; a priori, l’assurance- chômage n’est pas le problème le plus urgent pour les fonctionnaires. Mais, en tant que fonctionnaires, nous sommes directement concernés par les projets gouvernementaux.

Officiellement, le président de la République veut supprimer 120 000 postes dans la fonction publique. La loi de finances 2019 votée en novembre dernier en a supprimé 5764 et nous venons de voir déjà les conséquences pour la seule Éducation nationale. S’il veut aller jusqu’au bout de sa promesse, il devrait en supprimer 110.000 d’ici la fin du quinquennat : l’on voit déjà l’énormité du problème.
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