Lorsque Jean-Michel BLANQUER remplaça Najat VALLAUD-BELKACEM, quelque espoir fut permis. Le discours allait dans le bon sens et le dialogue, qui avait été précédemment impossible, se renouait. Depuis, le ministre arrivé en annonçant qu’il ne ferait pas de grandes réformes a eu le temps de passer à l’action. Et le SNALC s’est clairement positionné. Il est prêt à agir. Mais notre syndicat, loin de tout dogmatisme, tenait à consulter ses adhérents avant d’entreprendre quoi que ce fût. Voici les résultats de cette consultation.
LE JUGEMENT EST SÉVÈRE
En un peu moins de deux ans, mais avec de nombreuses transformations effectuées, nos adhérents se sont fait une opinion. Et, sur l’ensemble de l’oeuvre de Jean-Michel BLANQUER, le jugement est plutôt sévère (58% d’avis négatifs). Les rares points positifs – programmes de collège, relatif retour sur la réforme du collège, possibilité offerte de revenir sur la réforme des rythmes et soutien affiché (sans moyens) aux langues anciennes – ne pèsent pas lourd face aux profondes mutations mises en place. Et la manière de faire n’améliore sans doute rien. Certes, l’on est loin de la morgue affichée lors de la précédente mandature. Mais, la communication ne passe plus. Le discours est positif. Il est à des années lumière des actes. Voir diagramme 1 « Jugement Global ».
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