L’arlésienne de l’indemnité de résidence

Les fonctionnaires, donc tous ceux de l’Éducation nationale, ne cherchent plus à savoir ce que signifie sur leurs feuilles de paie la ligne « indemnité de résidence ». Pourtant, en ces temps de demande de pouvoir d’achat, la question mérite d’être soulevée.

A l’origine, ces différences étaient dues aux zones où les bombardements avaient été plus ou moins intenses durant la guerre et donc où la crise du logement avait été plus ou moins grave. Après les années 1960, la plupart de ces indemnités ont été intégrées dans les traitements à l’exception de trois zones, celles où l’État a maintenu une indemnité égale à 3 % du traitement brut, celles où l’indemnité est égale à 1 % et celles où il n’y a aucune indemnité.

Ces différences ne servent pas à pallier la différence du coût de la vie entre telle et telle région. La preuve en est que le taux de cette indemnité est de 3 % pour Toulon et son unité urbaine multicommunale alors qu’il n’est que de 1% pour Nice1. Or, personne n’affirmera que le coût de la vie est moins élevé à Nice qu’à Toulon !

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