Vous voulez changer de département en 2020

PREMIER DEGRÉ : MOUVEMENT INTERDÉPARTEMENTAL
ATTENTION ! LES RÈGLES CHANGENT

La loi de la transformation de la fonction publique du 6 août 2019 a supprimé le groupe de travail barèmes et vœux ainsi que les commissions se déroulant au ministère pour affecter les agents.

Il est donc crucial de nous contacter dans l’objectif de calculer vos barèmes et de les confronter à ceux calculés par l’administration dès leur affichage sur le serveur SIAM en janvier.

De même, il ne sera plus possible de contrôler la formulation des vœux en amont du mouvement. Il est donc très important de nous contacter avant la fermeture du serveur SIAM pour vérifier que l’ordre de vos vœux vous permettra de bénéficier de toutes vos bonifications éventuelles.

En revanche la loi permet à tout candidat de faire un recours en cas d’insatisfaction et de se faire aider et représenter par un syndicat représentatif au comité technique ministériel. Le SNALC peut donc vous accompagner tout au long du processus de recours et ce quel que soit votre corps.

Pour toute question et pour envoyer la copie de vos demandes et PJ au SNALC pour suivi et vérification des éléments du barème.
Alpes-Maritimes :
snalc061erdegre@gmail.com
Var : snalc.ecole83@gmail.com


Le calendrier des opérations
Clic sur l’image pour l’agrandirFaites calculer votre barème en ligne : Cliquez ici
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Voir la note de service sur la mobilité rentrée 2020
La circulaire de la DSDEN
La demande des 800 points (à retourner avant le 30 novembre)
Ci-dessous les barres 1er degré 2019 pour info : ensemble des statistiques par département.
Clic sur les images pour les agrandir.

Direction d’école : il y a urgence !

Le SNALC demande depuis des années que les problèmes liés à la direction d’école soient enfin pris au sérieux, et regrette qu’il ait fallu le suicide et la lettre de Christine Renon pour obliger le ministère à réagir.

Une consultation formelle des organisations syndicales a été lancée la semaine dernière pour la mise en place d’un questionnaire à destination de chaque directeur. Certes l’analyse des résultats sera intéressante, mais le SNALC et les directrices et directeurs ont établi le constat depuis longtemps.

Devant l’urgence de la situation, le SNALC aurait souhaité que des mesures immédiates fortes et efficaces pour améliorer les conditions de travail des directrices et directeurs soient proposées. Les annonces faites lors du Comité Technique Ministériel de ce mercredi 13 novembre – à savoir une journée supplémentaire de décharge en novembre-décembre pour tous les directeurs, un moratoire sur toutes les enquêtes jusqu’à fin décembre, des groupes de suivi départementaux – ne changeront malheureusement pas le quotidien des collègues dans les prochaines semaines.

Au regard de la souffrance des directeurs et directrices, le SNALC considère que cet énième effet d’annonce n’est pas acceptable. L’analyse du questionnaire et des diverses réunions évoquées par le ministre repousseraient au mieux à septembre 2020 la mise en place de mesures à la hauteur du problème. Or il y a urgence.

Le SNALC insiste : s’il participera bien à tout le processus de négociation, il demande dès à présent une aide administrative immédiate pour chaque directeur.

Écoles orphelines : quand l’état ne donne pas plus à ceux qui ont moins

Les mesures se sont succédé sans interruption depuis 1981 et la création des zones d’éducation prioritaire destinées à réduire l’écart entre les élèves issus de milieux défavorisés et ceux ayant plus de chance socialement parlant.

Pour aider les écoles des quartiers défavorisés, l’État a usé de la classification desdites écoles en réseaux d’éducation prioritaire comme palliatif d’indicateurs sociaux en berne. Mais à cette fin, encore faut-il bien cibler les écoles en ayant le plus besoin. Or c’est loin d’être toujours le cas. Car si le but affiché était de casser les déterminismes sociaux ou plutôt de donner plus à ceux qui ont moins, d’autres inégalités ont vu le jour. Le SNALC ira jusqu’à dire d’autres injustices. A savoir l’exclusion de certaines écoles du label REP et REP+ car n’appartenant pas au secteur du collège de rattachement.

Si le label REP/REP+ offre une solution à 6 000 écoles (et 1 000 collèges), toutes les écoles qui nécessiteraient une aide n’y ont pas accès. Pourquoi ? Car l’attribution se fait de façon descendante : pour être classé REP/REP+, il faut pour une école, dépendre d’un collège en éducation prioritaire. Si les collèges obtiennent le label en fonction d’indicateurs sociaux, (parents d’élèves appartenant à des catégories socioprofessionnelles défavorisées…), ce n’est pas le cas pour les écoles qui doivent simplement être rattachées à un collège REP.

Quand on sait qu’en moyenne six écoles dépendent d’un seul collège de secteur, on comprend aisément le problème : le secteur, par sa taille, opère une moyenne ne permettant pas de considérer les cas propres à chaque école, cas souvent bien différents de celui du collège. Ainsi, des écoles des quartiers défavorisés sont orphelines car rattachées à un collège hors éducation prioritaire. En 2016, les études montraient au travers des données fiscales et du niveau de vie médian des habitants que les deux tiers des élèves des quartiers les plus défavorisés, soit 350 000 élèves, sont encore hors réseau. Il est donc temps que le Ministère classe les écoles en fonction de critères qui leur sont propres.