Le SNALC ferme sur ses positions

Le SNALC a rencontré ce jour le ministre de l’Éducation nationale sur la question des retraites et des rémunérations des agents du ministère.

Le SNALC a posé toutes les questions correspondant aux remontées des collègues. Le ministre et ses collaborateurs se sont efforcés d’y répondre le plus clairement possible à ce stade des arbitrages.

Sur les enseignants, les engagements du ministre portent sur :

  • la garantie que les pensions seraient « comparables à celles des catégories A comparables » (moyenne des attachés de la fonction publique), et que donc elles ne baisseraient pas ;
  • une revalorisation engagée dès 2021 ;
  • la mise en oeuvre d’une loi de programmation.

Dans ce cadre, les discussions avec les organisations syndicales représentatives, dont le SNALC, auront lieu de janvier à juin prochains, ponctuées par des bilans d’étapes présidés par le ministre. Le SNALC participera à ces discussions.
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La retraite ou le plein d’incertitudes

Les services de communication du Premier ministre ont su attirer l’attention des médias et des Français en annonçant la présentation du projet de réforme des retraites pour le mercredi 11 décembre devant les membres non élus du Conseil économique, social et environnemental.

Que faut-il comprendre pour les membres de l’éducation nationale ?

D’abord, veuillez noter que s’il a parlé des professeurs, qu’il appelle «enseignants», il n’a rien dit des personnels administratifs, techniciens, de santé et sociaux. Or, les indemnités de la plupart de ces personnels sont réduites, mais l’on sait déjà que le gouvernement ne s’occupera de leur sort que plus tard !

Ensuite, veuillez noter que la bonification d’ancienneté pour les mères de famille a disparu, corps et biens : aucune allusion ! Pas davantage on ne nous a parlé du sort des personnels détachés hors d’Europe : leur bonification d’ancienneté aurait-elle aussi disparu ?
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Liberté, égalité, fraternité et exemplarité?

Quand on devient fonctionnaire de l’Éducation nationale, on se dit que l’État, tant dans sa gestion des personnels que pour la question des conditions de travail, se montrera exemplaire. Après tout, n’est-ce pas ce que l’Institution attend des professeurs vis-à-vis des élèves dont ils ont la responsabilité ?

Le désenchantement est sévère quand la réalité se présente à nous : pas de médecine du travail avec des visites médicales régulières comme dans le privé, pas de valorisation des salaires à la hauteur des missions des personnels, pas de dispositif de protection des personnels, pas de politique de prévention efficace des RPS, pas de sécurisation des personnels au sein de leur établissement, multiplication des missions sans formation…

Tout est paradoxe dans notre Institution. Nous sommes porteurs des valeurs républicaines mais ces dernières ne semblent pas suffisamment s’appliquer à nous :
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