« J’attends beaucoup de vous » écrivait Guizot en 1833. « Il n’y a pour ainsi dire point de vie privée pour vous : l’Etat vous demande plus que le tribut de votre intelligence et de vos connaissances, c’est l’homme tout entier qu’il réclame. » Mais en retour les enseignants « ne doivent espérer ni gloire ni fortune » et doivent se contenter de l’austère plaisir d’avoir servi leurs frères humains, car ils n’obtiendront « rien au-delà de leur obscure et laborieuse condition ».
C’était il y a 187 ans, et pourtant…
Pourtant rien n’a vraiment changé, ou plutôt sommes-nous revenus en arrière. Toute avancée sociale se voyant détricotée au fil du temps.
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