Plan français : la somme de tous les rejets

Le plan français de formation fait l’unanimité contre lui. A deux reprises, le SNALC a dénoncé au ministère les difficultés concernant ce plan et ses constellations qui dévorent jusqu’à 30h. En effet, cette formation impose une série de contraintes très mal vécues par les professeurs concernés en 2020-2021 : aucune autonomie sur les 108h, atteinte à la liberté pédagogique, aucune liberté de choix dans les 18 heures formation, visites en classe non souhaitées, atteinte au fonctionnement des écoles par manque de remplaçants, etc. De plus, l’explosion de l’emploi du temps des conseillers pédagogiques, astreints au tutorat des constellations, est inadmissible. Preuve en est, des CHSCTD ont été alertés. Et il y a encore à redire.

De mal en pis

La DGESCO désigne ce plan comme « une modalité de formation fondée sur les échanges entre pairs, sur un accompagnement dans la durée et sur un renouvellement partagé des gestes professionnels des professeurs des écoles et des formateurs. »

Sous couvert d’une formation « entre pairs », moderne et innovante, le ministère a mis en place un plan exagérément chronophage, encadré par des formateurs forcés d’accepter une redéfinition de leurs missions. Les conseillers pédagogiques craignent d’être écartelés, leurs effectifs ne leur permettant pas de répondre à la demande sans atteindre le burn-out.

Lire la suite