L’inclusion ou la perversité d’une politique budgétaire

La loi de 2005 votée à l’unanimité à l’Assemblée nationale devait être un immense progrès pour la prise en charge des personnes handicapées. Quinze ans après, force est de constater que nous sommes encore loin d’une prise en charge optimale. Sur le plan scolaire, la politique de l’inclusion se déploie progressivement suite à la loi de 2005 et connaît une accélération depuis la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, du 8 juillet 2013.

Si le SNALC ne peut que partager les ambitions humanistes de ces différentes lois, leur concrétisation reste difficile, pour ne pas dire qu’elle cache une réalité trop souvent sinistre et honteuse. Derrière l’objectif louable que le SNALC partage, d’améliorer la prise en charge des enfants en situation de handicap ou malades, on trouve surtout la grosse ficelle des économies budgétaires.

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