DEAES : Diplôme d’État d’Accompagnement Éducatif et Social

Le DEAES validé par une formation « classique »

Le DEAES a vu le jour, en urgence et par décret, le 29 janvier 2016.
Cet acronyme signifie Diplôme d’État d’Accompagnement Éducatif et Social.
C’est un diplôme de niveau 3 (anciennement niveau V), et donc le premier niveau de diplôme de profession d’accompagnement social.
Il est délivré par le Représentant de l’État et de la Région, via la DRJSCS (Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale).

Le DEAES est né de la fusion de deux anciens diplômes et de la fonction d’AESH (anciennement AVS) :

  • DEAVS (pour les Auxiliaire de Vie Sociale)
  • DEAMP (pour les aides-soignants)
  • AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire)
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Directeurs et inspecteurs : une redéfinition des missions lourde de conséquences

Dans le cadre de l’agenda social, le SNALC participe aux réunions relatives à la fusion des corps d’inspection. Lors du groupe de travail Missions des inspecteurs du 21 janvier 2021, le SNALC a été le seul syndicat à poser des garde-fous nets pour la direction d’école. En effet, toucher aux corps des inspecteurs ne se fera pas sans conséquences sur les directeurs et les adjoints. Le SNALC a précisé très clairement : « Les directeurs en font assez, ils en ont assez et ils sont à bout ! »

Le SNALC entend et comprend le burn-out des inspecteurs et leur demande d’allègement des tâches, demande assez similaire à celle des directeurs d’école d’ailleurs, sauf que ces derniers ne bénéficient d’aucune aide pour les soulager contrairement aux IEN entourés d’une « équipe » de circonscription. Toutefois, l’allègement pour les uns ne doit pas se traduire par de l’alourdissement pour les autres, et cela ne doit aucunement retomber sur le dos déjà très recourbé des directeurs d’école.

Pour le SNALC, s’interroger sur les missions qui pourront être déléguées aux directeurs d’école, c’est prendre le problème à l’envers : il faut d’abord voir quelle part de compétences des IEN sont capables d’accepter les directeurs. Le groupe de travail « délégation de compétences » du chantier « direction d‘école » à peine commencé est loin d’être terminé, comme l’a rappelé le SNALC.

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Professeurs des écoles : qui a vraiment touché la prime COVID ?

En 2020, certains PE ont connu une hausse de leurs revenus grâce à la prime Covid.

En effet, 80% des 35 000 bénéficiaires de cette prime étaient des professeurs des écoles qui ont assuré l’accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise.

Ces enseignants ont fait preuve d’un grand dévouement en s’occupant de ces enfants dans des conditions sanitaires très aléatoires, face à une maladie mal connue, avec des amplitudes horaires très larges et en continuant souvent à assurer l’enseignement à distance pour leurs élèves habituels.

Pour rappel, une présence inférieure à 4 jours ne rendait pas éligible au versement de la prime, ce qui est tout bonnement injuste, les collègues volontaires ne l’ayant découvert qu’après. Il n’y a pas de petit engagement et chacun a aidé à la mesure de ses moyens.

Entre 4 et 9,5 jours, la prime était de 330 €, entre 10 et 15,5 jours elle était de 660 € et au-delà elle était de 1000 €.

Au final, 9% des professeurs des écoles ont pu bénéficier de cette prime qui a été versée en août ou en septembre.

Si cette prime a permis à quelques professeurs des écoles de gagner en pouvoir d’achat en 2020, n’oublions pas qu’il ne s’agissait que d’une prime ponctuelle et qu’elle n’a remplacé en aucune manière la hausse de salaire généralisée à laquelle nous sommes en droit de prétendre.