Un chèque de plus de 200.000 euros par enseignant pour la retraite !

Si le contexte économique et social du moment nous impose une certaine discrétion en ce qui concerne nos salaires, pour le SNALC il est hors de question de passer sous silence le ras-le-bol d’une profession qui n’en peut plus de « louper le coche ».

Le Premier ministre l’a rappelé : si le coût de la fermeture des collèges et lycées n’est pas négligeable, celui des écoles maternelles et élémentaires aurait un impact financier dramatique pour la France, sans compter l’impact psychologique et social sur les enfants et leur famille.

Il s’agit là d’un aveu édifiant. L’école et ses professeurs qui étaient jusqu’alors indispensables à l’éducation des jeunes français, sont désormais, au même titre que les soignants (à un tout autre niveau bien évidemment) indispensables à la survie du pays ! Leur rôle se chiffrerait en milliards.

Cependant, on ne peut s’empêcher de penser à la réponse du président de la République et du Premier ministre au ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, quand ce dernier demandait en août 2020 l’embauche de 3000 nouveaux enseignants. Messieurs Macron et Castex avaient alors répondu : « Ce sont des créations d’emplois qui vont aggraver le déficit et qui ne servent pas à redresser le pays » (Source : Le Canard Enchaîné du 26 août 2020).

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