Fermeture des écoles : c’est nous qui allons assumer

Le SNALC a pris bonne note des annonces faites ce soir par le Président de la République, à savoir une fermeture des écoles, collèges et lycées.

Le SNALC a toujours été constant et a toujours indiqué que si la situation imposait de choisir entre l’école et l’hôpital, il fallait choisir l’hôpital, afin d’éviter que notre système de santé ne s’effondre.

Pour le SNALC, la responsabilité politique de cette situation est claire : on a voulu faire de l’école un étendard, un enjeu idéologique pour prouver que notre pays était le meilleur. Non seulement il ne l’est pas, mais cette impréparation désormais chronique met aujourd’hui dans de grandes difficultés personnels, élèves et parents. Car c’est bien nous qui assumons les conséquences, et non nos gouvernants. La communication ministérielle a été en-dessous de tout, une fois de plus démentie au bout de quelques heures par celle du Président de la République. Le ministre n’a aujourd’hui plus aucun crédit auprès de la communauté éducative. S’il s’agit d’assumer, alors qu’il n’hésite pas à en tirer les conséquences.

Depuis juin 2020 et avec une grande régularité, le SNALC a proposé au ministère des solutions pour maintenir au maximum nos écoles, collèges et lycées ouverts, avec notamment la possibilité de mettre rapidement en place des demi-groupes à tous les niveaux du système éducatif. Cela demandait des moyens humains et financiers, du matériel… cela n’a clairement pas été fait. Nous rappelons qu’en novembre dernier, il a fallu une annonce de grève intersyndicale et des vidéos d’élèves pour qu’enfin certains lycées passent à ce type d’organisation, sans aucun cadrage national.

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