Monsieur le Ministre, Mesdames et Messieurs les représentants de l’administration, Mesdames et Messieurs les membres élus du comité,
Le SNALC tient d’abord à saluer l’annonce faite hier par le porte-parole du gouvernement. Je cite ses propos :
« Sur l’école, avec le Grenelle de l’éducation, on augmente la rémunération des professeurs. À la fin de ce quinquennat, il n’y aura pas un professeur qui gagnera moins de 2000€ nets par mois ».
Nous attendons donc avec impatience le projet de loi de finances qui doit paraître dans les jours qui viennent, puisque pour le moment, le début de carrière est généralement en-dessous de 1500€, et c’est sans parler de la situation des professeurs contractuels.
Dans l’hypothèse — improbable, nous l’imaginons — où le porte-parole se serait emmêlé les pinceaux, nous attendons un démenti tout aussi public que ces propos, tenus sur une grande chaîne nationale d’information. Et un rappel de la situation déplorable des rémunérations des enseignants au regard non seulement de nos voisins européens, mais également des fonctionnaires d’État de même catégorie dans les autres ministères. Cette situation perdure, puisqu’aucune programmation pluriannuelle d’une revalorisation sérieuse et sans contreparties n’a été actée, et que le point d’indice a été gelé pendant l’ensemble du quinquennat. Le SNALC sait reconnaître des propositions sérieuses quand on lui en présente — comme pour les personnels administratifs — il sait aussi reconnaître des effets de com’ avec pas grand chose derrière.
Lire la suite