Indemnité REP+ : une dernière hausse au goût amer

Pour stimuler l’engagement collectif auprès des élèves rencontrant le plus de difficultés ainsi que l’attractivité et la réussite des écoles et établissements concernés, le montant de l’indemnité REP+ a successivement connu une première revalorisation de 1000 € net en 2018, puis une seconde de 1000 € net en 2019, et enfin une troisième d’une part fixe de 400 € net et d’une part modulable maximale de 600 € net, à la rentrée 2021 (décret 2015-1087 du 28 août 2015, modifié par le décret 2021-825 du 28 juin 2021).

La part modulable s’établira sur la base d’une évaluation réalisée par école ou établissement pour tous les personnels éligibles à la prime REP+ afin d’assurer l’attribution d’un même montant pour l’ensemble des agents d’un même établissement ou d’une même école. Le montant de cette part modulable est fixé par le recteur d’académie.
Dans un souci d’homogénéisation territoriale entre les 3 niveaux d’indemnité et de respect des enveloppes budgétaires, la détermination du niveau de la part modulable devra respecter la répartition suivante :

  • 25 % au plus des agents concernés de l’académie recevront 600 € net (702 € brut) ;
  • 50 % recevront 360 € net (421 € brut) ; u au moins 25 % recevront 200 € net (234 € brut).

La revalorisation de la part fixe est effective par versement mensuel, dès la paye de septembre 2021.

Quant à la part modulable, pour 2021 et à titre transitoire, elle sera versée aux bénéficiaires dès février 2022, et l’évaluation de l’engagement professionnel portera sur la période de juillet à décembre 2021.

À partir de la rentrée scolaire 2022, la période d’évaluation couvrira toute l’année scolaire avec paiement au terme de l’année scolaire, au plus tard au mois d’août. Si le SNALC défend une nouvelle augmentation de la prime REP+, il n’a cessé de dénoncer, jusqu’au CTM du 24 juin dernier, la mise en concurrence des écoles et du collège au sein d’un même réseau d’éducation prioritaire renforcée et au sein d’une même académie, ainsi que l’absence d’un mécanisme garantissant la transparence et l’équité de traitement.

Le SNALC continue à revendiquer l’abandon de la part variable au profit d’une hausse de la part fixe, identique pour tous, versée à tous les personnels des écoles et collèges concernés, AED et AESH compris !

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